De la théorie à l’exemple concret

Si vous êtes un jour allé visiter le lien À propos de ce blog, vous savez que je ne suis ni psychologue ni travailleur social. Par conséquent, en l’absence de diplôme prouvant que je suis qualifié pour analyser le comportement social, je suis souvent obligé de trouver d’autres façons de faire la preuve de ma compétence dans le domaine.

Le hasard a voulu que tout récemment, un excellent exemple prouvant la véracité de mes dires s’est offerte à moi. Voici la chose dans son contexte:

Il y a quelques jours, j’ai mis un lien sur mon mur de Facebook vers mon billet intitulé Pourquoi Snober la St-Valentin?. J’ai été flatté de constater que le même jour, trois de mes amies FB ainsi qu’au moins une amie d’une de ces amies, ont partagé le lien sur leur propre mur de FB. J’ai cependant vite constaté un truc étrange : Autant les filles pouvaient aimer ce texte, autant les hommes n’avaient rien de bon à dire sur celui-ci.

Les plus remarquables de ces commentaires furent de cet individu qui ne se contente pas que d’être négatif :

C’est sûr que j’aurais pu continuer en lui répondant qu’il ment une seconde fois, puisque jamais il ne m’a demandé si j’étais payé mais bien combien je l’étais.  J’aurais pu exposer encore plus loin sa bullshit en pointant vers le fait que, puisque nous savons tous que FB ne paye personne pour les liens que l’on met dans nos comptes, le fait que je dise que je reçois moins que lui signifie que je reçois moins que rien. Donc, son affirmation comme quoi il a cru que je disais que Unfortunate Valentines Cards était payant, c’est un 3e mensonge aussi absurde que de mauvaise foi.  Mais voila, contrairement à lui, je ne considère pas que le mur FB d’une amie soit une place appropriée pour démolir l’un des amis de la fille en question.

De toutes façons, il n’y a que deux raisons pourquoi il pourrait prétendre croire sincèrement aux mensonges qu’il affirme: Hypocrisie ou stupidité. Dans un cas comme dans l’autre, poursuivre cette discussion avec une personne de ce genre-là, ce serait une inutile perte de temps.

Le lendemain de cet échange entre cet individu et moi, notre amie commune m’a demandé si ses commentaires m’avaient fâché. La réponse est non.  Et c’est normal: Cet homme est la preuve vivante de la véracité du contenu de Mes Prétentions de Sagesse. Ses phrases, son comportement, sa personnalité, ce sont tous des clichés qui démontrent clairement la pertinence de bon nombre de textes que j’ai écrit ici il y a des mois et des années.

Voyez plutôt:

Le comportement : Accuser d’être sur la défensive la personne qui répond à nos attaques.
Sa phrase : «hahaha pourquoi t’es autant sur la défensive »
Déjà dénoncé dans : Devenez membre de la CIA en 5 leçons faciles , en avril 2009.
Extrait : «LOL t’es donc ben sur la défensive.»
Également dénoncé dans : Si, dans un forum, tu oses écrire «Aujourd’hui y’a du soleil«  , mars 2010
Extrait : « Un autre va répondre: J’te trouve pas mal sur la défensive pour quelqu’un de supposément objectif. »
Également dénoncé dans : Le genre de monde que l’on rencontre sur le net , juin 2009
Extrait : L’HypoCritique : Cette personne va se permettre de descendre les autres pour quelque chose qu’elle fait elle-même. Elle commence par faire des critiques rabaissantes. Lorsque la personne visée par ces critiques ose lui répondre, même avec calme et politesse, l’HypoCritique va devenir susceptible et se mettre sur la défensive en lui répliquant hypocritement : « Hostie que t’es sur la défensive et/ou susceptible. » C’est ça l’avantage d’être attaqué par une personne HypoCritique: Tout ce dont elle t’accuse après ta première réponse s’applique d’abord à elle-même.

Le comportement : Formuler ses questions de façon à ce que ce soit des accusations déguisées.
Ses phrases : « combien Unfortunate Valentines Card payent par clic? » , »belle tentative de changer le focus » , « t’es payé au clic? Ou au nombre de fois ou ta page est chargée (donc leur lien potentiellement exposé)? Ou est-ce un prix fixe pour simplement mettre le lien sur la page? »
Déjà dénoncé dans : Si, dans un forum, tu oses écrire « Aujourd’hui y’a du soleil«  , mars 2010.
Extrait : « Un autre va répondre: Combien est-ce que le soleil te paye pour lui faire de la pub? »
Également dénoncé dans : Le genre de monde que l’on rencontre sur le net , juin 2009.
Extrait : « L’AccusEnfoiré : Ça, c’est celui qui, après t’avoir lu, va toujours tordre ton message précédent de façon à te prêter des intentions malveillantes ou sans rapport, dans le but de t’humilier. Il le fait généralement en te lançant une accusation déguisée en question ou en commentaire. […] Il se fout pas mal que ses accusations soient souvent trop ridicules ou mensongères pour être crédibles. Normal: Puisqu’il cherche avant tout à entacher la réputation d’autrui, il n’a que faire de la vérité. »

Le comportement : Attaquer la personne au lieu de l’argument car il est incapable de trouver un contre-argument pertinent.
Sa phrase : « t’es autant sur la défensive »
Déjà dénoncé dans : Ma Philosophie , mai 2010.
Extrait : « Le sage s’attaque à l’argument. Le sot s’attaque à l’argumenteur.»

Le comportement : Rire dans une tentative de rendre le sujet et/ou l’interlocuteur ridicule, afin d’éviter de devoir reconnaître qu’il a tort.
Ses phrases : « Hahaha, pourquoi… » , « Hahaha, belle tentative de… »
Déjà dénoncé dans : Devenez membre de la CIA en 5 leçons faciles en avril 2009.
Extrait : «HAHAHAHAHA, (afin de tourner le sujet au ridicule, après que l’on ait prouvé que tu as tort) »
Également dénoncé dans : Ma Philosophie (3) , janvier 2011.
Extrait : « Lorsque le sot ne peut trouver d’arguments valides pour répondre à un sujet, il essayer de cacher son incapacité en tournant le sujet au ridicule. »

Le comportement : Mentir sur un fait (pourtant vérifiable), car il a zéro argument pour appuyer ses dires.
Ses phrases : « un site sponsorisé par des entités qui font de la business basée sur cette fête »
Déjà dénoncé dans : Le genre de monde que l’on rencontre sur le net, juin 2009
Extrait : « L’ArguMenteur / L’ArguMenteuse : Quand il a envie de démolir quelqu’un, il n’a pas besoin de trouver de bonnes raisons pour le faire. Il est assez grand pour se les créer lui-même: Interprétations biaisées de gestes et paroles de sa cible, exagérations, fabulations, déformation des faits, et autres mensonges. Autant il est facile de démontrer que les attaques de l’ArguMenteur ne reposent sur rien de véridique, autant c’est une perte de temps de le faire plus d’une fois. »

Et dans le même ordre d’idées:

Le comportement : Se défendre et/ou répliquer avec d’autres interprétations biaisées de gestes et paroles de sa cible, exagérations, fabulations, déformation des faits, et autres mensonges.
Sa phrase : « je voulais juste savoir si c’était un site sponsorisé ou pas, mais tu as répondu « que c’est un peu moins payant que… », donc j’en ai conclu que c’était sponsorisé! »
Déjà dénoncé dans : Le genre de monde que l’on rencontre sur le net, juin 2009
Extrait : « L’ArguMenteur / L’ArguMenteuse : […] Autant il est facile de démontrer que les attaques de l’ArguMenteur ne reposent sur rien de véridique, autant c’est une perte de temps de le faire plus d’une fois. Parce que peu importe ce que vous allez dire pour vous défendre, il répliquera toujours avec d’autres interprétations biaisées de gestes et paroles de sa cible, exagérations, fabulations, déformation des faits, et autres mensonges. »

Donc, fâché? Moi? Que nenni! Je suis, au contraire, sincèrement reconnaissant de cette opportunité qu’il m’a donné de pouvoir démontrer la crédibilité de mes textes.

Pourquoi tant de haine?
Il faut reconnaitre un truc : Susciter autant de sentiment négatif avec un texte pro-St-Valentin, c’est assez paradoxal. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je vis ce genre de chose ou bien que j’y assiste. L’expérience m’a démontré qu’il y a quatre raisons possibles qui poussent les hommes à devenir haineux envers quelque choses que les femmes apprécient.

RAISON POSSIBLE 1 : Prendre le sujet personnel
Soyons francs, il n’y a qu’une seule raison logique pourquoi un texte qui dénonce la bullshit des arguments anti-St-Valentin puisse déplaire à quelqu’un : Il faut qu’il s’y soit reconnu en tant qu’utilisateur d’arguments bullshit anti-St-Valentin. Or, personne n’aime apprendre qu’il a un comportement tellement cliché et prévisible que l’on puisse le décrire sans même l’avoir jamais rencontré. Et personne n’apprécie non plus de se faire montrer que ses arguments ne tiennent pas la route. Il se sent donc personnellement attaqué, bien que ce soit un sentiment idiot puisque l’auteur de ce texte ne le connaît même pas et n’a jamais entendu parler de lui.

RAISON POSSIBLE 2 : Besoin de se justifier
Que ce soit une ignorance sincère ou bien une tentative hypocrite de discréditer l’auteur, le gars insiste pour colporter trois idées dans son message:

  1. Il croit inconcevable qu’un homme puisse vraiment aimer la St-Valentin.
  2. Tous les hommes pensent comme lui.
  3. Ceux qui disent le contraire sont des menteurs.

C’est ce dernier point qu’il a cherché à démontrer, en essayant de faire accroire mensongèrement que j’avais une motivation cachée: l’argent.

Il faut comprendre que le gars est obligé d’essayer de me discréditer. Il n’a pas le choix: Parce que s’il reconnaît publiquement qu’un homme puisse sincèrement et sans arrière pensées apprécier la St-Valentin , alors il n’a plus d’excuse pour se justifier de son propre comportement cliché anti-St-Valentin. Il a donc tout intérêt à essayer de convaincre les autres des trois points ci-haut.

RAISON POSSIBLE 3 : La jalousie
Il y a trois ans, dans un ancien blog MSN qui aujourd’hui n’existe plus, j’avais raconté comment une de mes ex avait tout  fait pour saboter la majorité des aspects de ma vie, et comment jamais je n’avais eu de cesse de mettre de l’effort pour m’en tirer, jusqu’à avoir enfin trouvé la solution à tous mes problèmes. Le but était de démontrer qu’avec de la détermination et du courage, on peut arriver à se tirer de la majorité des coups durs.

Quelques semaines plus tard, j’ai constaté qu’un lien vers ce billet de blog avait été mis sur un forum que je ne connaissais pas.  Il s’agissait d’un forum créé par et pour les escortes de Montréal ainsi que leurs clients. Ces filles avaient de la compassion pour moi. Les hommes, au contraire, ne faisaient que me blaster en ayant recours aux moyens classiques : Exagérations, citations hors-contexte, mensonges, insinuations farfelues, etc.

Bon, je vais tomber dans la généralisation ici, mais c’est bien connu qu’en général, pour être poussée à la prostitution, une femme n’a pas eu une vie facile, et a même souvent eu affaire avec les abus conjugaux. Par conséquent, il était logique qu’en quelque part elles se reconnaissent dans mon histoire, et que mon combat pour réussir à m’en tirer, autrement que via le marché du sexe, puisse leur être inspirante.

Et de l’autre côté, il y avait les hommes. Leurs clients.  Ceux qui mettaient beaucoup d’effort à me descendre aux yeux de ces femmes. Je n’ai pas eu à chercher loin la logique derrière ce comportement : À la base, il s’agit d’hommes qui ont besoin de payer s’ils veulent avoir l’attention de ces femmes. Moi, pour avoir l’attention et la compassion de celles-ci, je n’ai pas eu à débourser un sou. J’ai juste eu à être moi-même. Pas étonnant que ces hommes le prenaient mal.

Prostitution en moins, la situation est similaire ici: Ces amies FB sont jolies et populaires. Beaucoup d’hommes font maints efforts dans l’espoir d’attirer leur attention. Moi, je n’ai même pas essayé. J’ai juste écrit un billet sans rapport avec elles sur mon blog.  Elles ont mis un lien vers ce billet en le commentant positivement. Voyant qu’elles semblent m’apprécier, ou du moins apprécier mon travail, ces hommes paniquent et cherchent à tout prix à me faire baisser dans l’estime de ces filles. Mais puisqu’ils n’ont aucun argument valide pour le faire, ils sont obligés d’avoir recours, comme je le dis plus haut, aux moyens classiques : Exagérations, citations hors-contexte, mensonges, insinuations farfelues, etc.

RAISON POSSIBLE 4 : C’est dans sa personnalité.
Des fois, c’est inutile de chercher plus loin. Parce que si la personne ne tombe dans aucune des trois catégories précédentes pouvant expliquer son attitude haineuse, alors ça veut automatiquement dire qu’elle tombe dans celle-ci : Les gens méprisants dont la nature profonde font qu’ils ressentent toujours le besoin de rabaisser les autres.

CONCLUSION: La haine rend con.
Parce que quand une fille démontre aimer quelque chose, le fait d’attaquer cette chose, c’est attaquer les goûts et les préférences de cette fille. C’est donc l’attaquer elle. Il faut vraiment être un con pour penser qu’agir ainsi, ça va contribuer à vous rapprocher.

Ce billet… Vengeance personnelle de ma part? vacherie gratuite? Meuh non!
Il y a quelques temps de ça, dans un billet intitulé Le Complexe de Super-HOT-ité, j’explique que la raison pourquoi je me suis mis à l’entraînement est pour démontrer que mes théories sur l’amélioration de soi ne sont pas que du vent, et qu’avec du courage, de la détermination et de la discipline, on peut atteindre le but que l’on s’est fixé, pour peu que celui-ci soit réaliste.

C’est le même principe ici. Le but de ce billet de blog n’est nullement motivé par un désir de vengeance personnelle contre cette personne que je ne connais même pas. Si j’en parle, c’est juste pour vous démontrer que oui, ces comportements que je dénonce  ici depuis avril 2009 sont bien réels, et que oui, les gens qui agissent ainsi existent vraiment.

C’est juste que les occasions de prouver mes théories avec un exemple aussi concret que celui-là sont rares. Je ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité.

6 faits mensongers que l’on nous conditionne à croire

Si le récent scandale de Wikileak m’a appris quelque chose, c’est que la population générale voit d’un bon oeil le fait d’étaler la vérité, et ce peu importe les dommages que cette vérité peut causer à la société. Alors pourquoi ne pas m’y mettre moi aussi? Voici donc toute la vérité sur six faits complètement bullshit que l’on nous conditionne à croire:

La bullshit : Le mal que l’on fait aux autres nous revient toujours. (ou bien nous revient trois fois.)
La réalité : À moins que l’on soit victime d’une vengeance personnelle, les malheurs que l’on reçoit sont indépendants de ceux que l’on cause aux autres. La preuve: Combien de gens se plaignent de malheurs non-mérités parce qu’ils n’ont jamais rien fait de mal contre autrui? Sans compter que ce trois fois est un chiffre pris au hasard qui ne repose sur rien de concret.
Exemple : Il n’y a qu’à voir à quel point une personne abusive arrive à se tirer sans peine des conséquences méritées de ses multiples abus, juste parce que la peur qu’elle fait naitre chez les autres lui apporte le respect. Un respect qui fait que même quand quelqu’un a les couilles de faire en sorte que justice soit faite, tout le monde, victimes inclues, tentent de le dissuader et se rangent du côté de l’abusif.

La bullshit : Deux négatifs ne font pas un positif.
La réalité : La vie n’est pas une équation mathématique. Par conséquent, oui, très souvent, une seconde action négative peut sauver plusieurs gens des conséquences catastrophiques de la première.
Exemple : Exemple simplet et vécu: Quand j’étais petit, je me faisais souvent réprimander pour avoir oublié de verrouiller le porte de l’auto quand j’en sortais.  (C’était avant l’existence du verrouillage automatique).  Un jour, premier truc négatif, ma mère en est sortie en laissant ses clés sur le contact.  Or, second truc négatif, j’avais encore oublié de verrouiller ma porte.  Ma mère a donc pu entrer et récupérer ses clés.  Ainsi, deux négatifs ont fait un positif.

Exemple plus élaboré: Un gars a un jour cédé à la tentation de tromper sa blonde une fois. Ce sera un écart de conduite malsain, certes, mais qui ne se reproduira plus. S’il commet un second geste négatif, soit de le lui cacher pour toujours, leur vie de couple restera harmonieuse. Mais s’il commet l’erreur de vouloir faire la chose honorable en lui avouant tout, qu’est-ce qui risque de se passer? Potentiellement:  La femme se sentira trahie, ne voudra plus lui faire confiance, sera enragée, détruira la réputation de l’autre femme, il y aura dispute, probablement rupture, divorce, sans oublier comment cela va affecter les enfants s’ils en ont. Et si en plus il pousse la stupidité à faire une confession publique (Vive Facebook), il sera vu comme étant adultère par tous pour le reste de ses jours. En quoi est-ce que le fait d’apporter autant de problème dans la vie de tant de gens peut être perçu comme étant un geste honorable? Le geste honorable, c’est au début qu’il aurait fallu qu’il le fasse, en choisissant de ne pas la tromper. Une fois son choix fait et le geste commis, il est trop tard pour revenir en arrière.  Par contre, il n’est pas trop tard pour limiter les dégâts.

Que tu suives les lois en traversant la rue au feu vert (geste irréprochable) ou bien que tu brises la loi en choisissant de traverser au feu rouge (geste reprochable) parce qu’un rapide coup d’oeil t’a montré que tu peux le faire, la seule chose de sure, c’est que dans les deux cas, si tu hésites et t’arrêtes au milieu du chemin, c’estque tu vas avoir des problèmes. Parce que ce qui perd son homme, c’est d’abord et avant tout de faire les choses à moitié. Quand tu choisis de commencer quelque chose d’une façon, et que tout fonctionne bien jusque là, alors termine-là de la même façon.

La bullshit : Tout finit par se savoir.
La réalité : Peu importe ce que tu as fait, il n’y a que dans trois cas où ça puisse être appris : Tu en a parlé, tu as eu un témoin ou tu as laissé des traces.
Exemple : John Allen Muhammad, le tueur de Washington qui a tiré sur 17 personnes en octobre 2002, tuant 11 et blessant 6. Il avait bricolé son auto de façon à pouvoir tirer les gens de loin sans être vu ni entendu à partir du coffre de son véhicule. Ne jamais sortir de l’auto lui permettait de ne laisser aucune trace sur le terrain ni douille de projectile. Il aurait pu ne jamais être trouvé. Mais voilà, il en a parlé via appels téléphoniques dans le but de provoquer la police. Il a ensuite délibérément poussé la provocation en laissant des traces à la police près de ses victimes, sous forme de douilles, cartes de tarot et notes écrites de sa main. Enfin, il avait un témoin sous la forme d’un complice qui, pour sauver sa propre peau, a témoigné contre lui, lui valant ainsi la peine de mort. Il fut exécuté en 2009.

Pour beaucoup de gens, il ne suffit pas de savoir qu’ils sont plus malin que les autres. Il veulent aussi que les autres reconnaissent et confirment leur génie.  Alors quand ils ont utilisé leur intelligence pour commettre un geste condamnable, ils se condamnent eux-même via vantardise, témoins et  traces.  Comme quoi le fait de vouloir démontrer que l’on est intelligent, c’est souvent la plus grande preuve de sa stupidité. C’est que l’orgueil aussi perd souvent son homme.

La bullshit : Faute avouée est à moitié pardonnée.
La réalité : C’est vrai quand tu es enfant, car il faut bien te conditionner à y croire. Par contre, une fois que tu es rendu adulte, cette croyance n’est rien d’autre qu’un piège à cons.
Exemple : J’ai vu assez d’émissions de crime sur Canal D pour voir que ceux qui cèdent à leurs remords de conscience ne trouvent dans l’auto-dénonciation ni le pardon ni la paix intérieure qu’ils souhaitaient avoir. Normal: Comment peux-tu trouver la paix quand ta seule récompense pour ce geste honorable sont les ennuis judiciaires et un casier qui te suivra toute ta vie?

La bullshit : Karma is a bitch.
La réalité : Le karma n’existe pas. La seule raison pourquoi la vie te remet tes mauvaises actions, c’est à cause de ta négligence et de tes mauvaises décisions, telles que citées en exemple plus haut. Une personne prudente qui se protège adéquatement peut faire tout ce qu’elle veut sans jamais se faire prendre.
Exemple : Je ne peux évidemment pas vous donner un exemple de quelqu’un qui cache bien son jeu, puisque le fait qu’il le cache bien fait que je n’ai aucune idée de ce qu’il a pu faire de pas correct. Tout comme jamais je ne parlerai de mes propres gestes incorrects passés que je suis le seul à connaître. De toutes façons, je crois que la majorité d’entre nous avons déjà commis quelques gestes isolés qui, s’ils étaient connus de tous, nous vaudraient un casier judiciaire.

Il arrive parfois qu’une personne commette délibérément un geste mesquin contre un autre, en citant cette phrase.  À moins que Karma soit l’un des noms écrit sur ton certificat de naissance et que tu te qualifies toi-même de bitch, ça n’a aucun rapport.

La bullshit : Une personne peut échapper à la justice, mais elle ne peut jamais échapper à sa conscience.
La réalité : Si la personne avait une conscience, elle n’aurait jamais commis le délit en question pour commencer.
Exemple : Qui a tué JonBenét Ramsay? Où est Jimmy Hoffa? Pourquoi y a t’il plus de 350 meurtres non-résolus répertoriés sur Wikipedia? Tout simplement parce que les coupables vivent  avec leur secret, ne le divulguant jamais à personne. C’est tout ce que ça prend pour échapper aux ennuis et à la justice.

Et vous savez quoi? C’est justement pour nous empêcher d’un jour devenir une personne comme ces derniers, ceux qui s’en tirent à bon compte, que l’on essaye de nous convaincre depuis notre plus tendre enfance que le mal que l’on fait aux autres nous revient toujours, que deux négatifs ne font pas un positif, que tout finit par se savoir, que faute avouée est à moitié pardonnée, que karma is a bitch et que l’on ne peut jamais échapper à notre conscience. Parce que ceux qui tentent de nous manipuler dans le but de nous faire accroire ces idioties savent que dans bien des cas, si ce n’était du fait qu’ils nous ont conditionnés à ressentir l’envie de nous dénoncer nous-mêmes, jamais ils ne réussiraient autrement à avoir la moindre preuve contre nous.

Et voilà! La vérité, toute la vérité, rien que la vérité, je le jure, amen. Et si personne ne semble se soucier si c’en est une qui est bonne à dire ou non, alors personne ne devrait venir chialer non plus d’avoir à en subir les conséquences par la suite .

La Fille en Détresse Éternelle

Avez-vous remarqué que les bons gars, ou du moins ceux qui prétendent l’être, se retrouvent toujours avec des filles à problèmes qui sont sans cesse dans des situations de détresse? Je suppose que les sexes peuvent être inversés dans certains cas. Mais puisque je suis un gars hétéro qui parle d’après expérience personnelle, et pour faciliter la lecture, je vais m’en tenir au style gars qui parle de femmes.

Il y a deux raisons qui font qu’un gars se retrouve avec ce genre de filles. La première, c’est quand il va volontairement vers elles. J’en ai déjà parlé dans un autre billet intitulé La malédiction du bon gars gentil et sauveteur.  La seconde, c’est l’inverse: C’est quand le gars attire involontairement ce genre de filles. Il est gentil, courtois, amical, toujours prêt à aider. Bref, le genre de gars toujours prêt à voler au secours d’une demoiselle en détresse. Alors quand la fille veut attirer son attention, quoi de mieux que de jouer sur son sens de la solidarité et de son humanisme!?

Utiliser la détresse afin d’attirer mon attention, on m’a fait le coup trop souvent. Selon le cas, ça pouvait impliquer l’un des quatre genres de détresse qui existent. Ils sont:

La détresse inévitable: La fille est toujours dans la merde à cause qu’elle est coincée dans une situation dont il est impossible pour elle de se tirer. Je ne peux donc rien faire pour elle. Elle passe alors notre relation à se plaindre à moi de quelque chose pour laquelle je ne peux rien. C’est plate, ça pompe l’énergie morale, et c’est une perte de temps.

La détresse optionnelle: Même chose que la précédente, sauf que la différence est qu’elle pourrait s’en sortir si elle allait chercher de l’aide là où elle est supposée, car il existe des moyens mis en place pour venir en aide aux femmes prises dans le même genre de situation qu’elle. Elle choisis plutôt l’option de ne rien faire et de se contenter de se plaindre. Non seulement c’est plate, ça pompe l’énergie morale et c’est une perte de temps comme dans le cas précédent, c’est enrageant.

La détresse provoquée: Ici, La fille fait exprès de se mettre dans des situations pénibles, juste parce qu’elle veut que je lui donne de l’attention en venant à son secours. Si je le fais, elle comprends que ça marche, alors elle s’arrange pour rester dans la merde le plus longtemps possible, afin de prolonger l’attention que je lui porte. J’en ai amèrement eu la preuve des dizaines de fois: Quand j’en ai assez et que je pars, la situation à problème qui était pourtant sans issue se règle automatiquement d’elle-même.

La détresse simulée: Contrairement à l’exemple précédent, elle n’est jamais en détresse ni en danger de quelconque façon que ce soit. Elle fait juste semblant. Elle invente. Elle ment. Vous ne le croirez probablement pas, mais tout le long de ma vie, il y a eu très exactement huit filles qui m’ont fait accroire qu’elles avaient été agressées sexuellement. C’est seulement après que j’ai agi comme tout bon citoyen normal, soit en insistant pour qu’il y ait démarches de thérapie, dénonciations et procédures légales, que ça s’était avéré avoir été inventé de A à Z.

Vous vous rendez compte? HUIT FILLES QUI ONT FAIT SEMBLANT D’AVOIR VÉCU UN VIOL! Il me semble que quand ton but est quelque chose d’aussi banal que de vouloir l’attention d’un gars, tu ne va pas inventer une accusation ayant des implications sociales et légales aussi grave. Et pourtant…

Donc, en résumé:

  • Problème qui ne peut pas se régler
  • Problème qu’elle refuse de régler
  • Problème qu’elle se créé volontairement
  • Et problème qui n’existe pas.

Dans les quatre cas, je devais subir inutilement une détresse pour laquelle je perdais mon temps à angoisser et à me casser la tête, tout en me soumettant à un sentiment d’impuissance qui me mettait moralement à terre.

Et puis, un jour, j’en suis arrivé à prendre la décision suivante: Quand j’aide une personne, c’est pour la sortir de la merde, et non pour me faire entrainer dans la sienne. Parce que, jusqu’à maintenant, j’ai vécu ce genre de situation de mes 18 à mes 40 ans. Quand ça fait 22 ans qu’un gars se dit qu’il ne doit pas prendre le risque de négliger ce qui pourrait s’avérer être un vrai problème, au cas où il pourrait vraiment aider la fille à s’en sortir, et à toujours réaliser en fin de compte qu’il a  perdu son temps à chaque estie de fois, il finit par se dire FUCK IT! J’ai assez de problèmes dans ma propre vie sans avoir en plus à me mettre ceux des autres sur le dos. Surtout si ces problèmes sont toujours impossible à régler.

Et c’est là que j’ai créé une façon de faire que je décris dans ce billet de blog intitulé « Ma Philosophie » et que je vous reproduit ici:

Lorsque les gens demandent ton aide pour se sortir d’une vie malheureuse, contente-toi de les renseigner sur ce qu’ils peuvent faire afin de s’en tirer eux-mêmes. À partir de là, ceux qui veulent vraiment s’en sortir vont y arriver tout seul, et ceux qui se complaisent dans leur malheur vont y rester. Dans un cas comme dans l’autre, en les aidant plus que ça, tu perdrais ton temps.

Et c’est pour ça que, dès que je constate plusieurs signes comme quoi la fille  est du genre à être en situation de détresse éternelle, je coupe tout contact. Les filles de ce genre-là, on ne peut être que deux choses avec elles:  Ou bien abusés, ou bien abuseurs.  Après mon ex, je me suis juré que je ne serai plus jamais le premier. Et a force d’exaspération envers ce genre d’agissements, elles me donnent envie de devenir le 2e. Et ça non plus, je me suis juré que je ne le serai jamais.

(Voir une précision importante dans la section des commentaires)

Je ne suis pas un vrai mec, part 1: Je ne lui mens pas assez!

Aujourd’hui sur MSN, section Style de Vie, il y a un amusant article signé par l’un des 8624 hommes au Québec à s’appeler « Éric Paquette »: 10 mensonges que les hommes servent aux femmes.

Cet article est très éclairant sur un point important de ma vie de couple. Vous vous demandez comment ça se fait qu’on vit en harmonie depuis les 11 dernières années, ma blonde et moi? Apparemment, ça aurait rapport au fait que je ne lui ai jamais servi ces mensonges-là:

MENSONGE 1 : «Chérie, je suis là dans cinq minutes»
Je ne me suis jamais trouvé dans une situation dans laquelle elle attendait après moi. Et quand on a de quoi à faire ensemble, on ne se booke pas autre chose le même jour.

MENSONGE 3 (Oui, le 3 passe avant le 2 dans l’article): «Je n’ai bu que deux bières!»
Je ne bois pas. Et les rares fois que je fais du social alcoolisé, (de 2 à 4 fois maximum par année) je ne me cache jamais de combien j’ai bu. Anyway, j’ai une faible tolérance à l’alcool. Une demi bière et je chante du Elvis, deux bières pis chus full chaudasse.

MENSONGE 2 : «Je te jure, mon cellulaire n’avait plus de batterie! J’ai oublié de le charger hier»
Je n’ai pas de cell. En plus, ça fait 10 ans qu’on habite ensemble. Pourquoi devrait-on s’appeler pour se parler?

MENSONGE 4 : «Je n’ai joué que 15 minutes…»
Chez nous, les jeux, c’est à elle. WoW, Wii, Xbox, Xbox 360, Gameboy, Gameboy Advance, et d’autres que j’oublie, c’est elle la gameuse. Je joue parfois à Mario Galaxie, mais le seul jeu auquel je me consacrais une heure ou + par jour, avant que ma belle-sœur nous l’emprunte, c’était Wii Fit. Alors non seulement je ne mens jamais sur mon temps de jeu, je n’ai absolument aucune raison de le faire.

MENSONGE 5 : «Je pense toujours à toi»
Euh… Avant de lire cette phrase, l’idée qu’on puisse se dire ça ne m’était encore jamais venue. Il est évident autant pour elle que pour moi que l’un pense à l’autre. Tk, une chose est certaine, si on n’a jamais pensé à se le dire, ça ne peut pas devenir un mensonge.

MENSONGE 6 : «[T’as] pas [pris] un gramme!»
Je m’amuse parfois à dire à ma blonde «T’as pris quoi, 5 lbs depuis que je t’ai connu en 1999?». D’abord parce que c’est vrai, et ensuite pour se moquer du mythe disant que toutes les filles sont full préoccupées par leur poids. Ma blonde a toujours été une mince d’une famille de minces. Non seulement elle ne se préoccupe pas pantoute de son poids, elle est assez logique et réaliste pour être capable de lire elle-même son poids sur la balance et faire ce qu’elle a à faire si ça la dérange. Alors non seulement elle ne me pose jamais de questions en rapport à son poids, pourquoi est-ce que je lui mentirais si elle le faisait? Ça n’a aucun sens!

Anyway, dans notre couple, c’est moi qui a le complexe du poids.

MENSONGE 7 : «C’est la première fois que ça m’arrive [de ne pas avoir le zouiz qui fait Heil Hitler pendant l’acte]
Ok, réglons quelque chose immédiatement: Qu’on le veuille ou non, y’a toujours une première fois. Et quand c’est la première fois que le gars a une panne de libido, dire «C’est la première fois que ça m’arrive!» n’est pas un mensonge. Je ne l’ai dit qu’une seule fois dans ma vie, et c’était vrai. Les fois suivantes, au contraire, je la rassurais comme quoi que non, ce n’était pas la première fois, donc qu’elle n’est pas en cause.

MENSONGE 8 : «C’était ma dernière brosse!»
J’ai été saoul raide deux fois dans ma vie, une fois en 1993, l’autre en 2008. Dans les deux cas, j’avais avalé du fort un peu trop vite dans un party où la boisson était a volonté. Puisque ce n’est pas dans mes habitudes de me paqueter la yeule, je n’ai pas besoin de prendre une résolution anti-alcool. Et encore moins de mentir en la prenant.

MENSONGE 9 : «La porno [qui apparait de façon] magique [sur l’ordi]»
Ha! Ha! Celle-là, j’en suis coupable à deux niveaux, mais pas de la façon classique. Oui, je suis allé sur des sites xXx, mais sans pour autant lui affirmer fièrement, je ne lui ai jamais caché. Ensuite, les fois où je mens sur le sujet, c’est quand elle me pogne en train de regarder des clips sur YouTube de chatons et chiots qui font les cutes. À ce moment-là, je dis : « Oops! Non, t’as mal vu. Je regardais… euh… de la porno !» Elle trouve ça cute que j’essaye de lui cacher mon côté beubélala.

MENSONGE 10 : «Le regard qui trahit»
Regarder le cul des femmes qui passent en ayant un regard de macaque qui veut se faire peler la banane? Je l’faisais même pas quand j’étais célibataire. Veux-tu ben m’dire pourquoi je le ferais maintenant que j’ai une blonde? Franchement! Donc, pas besoin de lui mentir sur le sujet.

Et en rapport avec ce dernier point : J’ai été élevé dans un environnement presque exclusivement féminin. J’ai toujours eu plein d’amies de filles et presque pas de gars. C’est peut-être pour ça que je n’ai jamais vu les filles comme étant des proies.

Et c’est peut-être pour ça que l’idée de lui mentir sur ces sujets ne m’est jamais venue en tête.

Les Trois Raisons Possibles de l’Échec

Des formules comme Quand on veut, on peut, ou bien La vie est ce que l’on en fait sont supposés être des outils de motivations avant et pendant que l’on entreprend un projet. Hélas, c’est surtout utilisé par les autres afin de nous rabaisser, et ce après que le projet se soit soldé par un échec.  Dans ce temps-là, ils vous disent qu’« on n’a qu’à ne pas se laisser arrêter par cet obstacle » ou alors qu’« il n’y a qu’à le contourner ».

Eh bien moi, je n’ai qu’une chose à répondre à ça, et c’est Bullshit!

Petite dose de réalité: Prétendre que chacun est la seule et unique cause de sa propre réussite ou son propre échec, c’est aussi irréaliste que stupide.

Prenons, comme exemple, quelqu’un qui a réussi dans la vie: François Pérusse. Pour ses capsules d’humour, il fait tout: Le texte, les différentes voix, la musique, les effets sonores, le mixage et l’enregistrement. Vous direz que son succès, il ne le doit à personne parce que lui seul a tout fait de A à Z? Désolé mais non, c’est une erreur. Si aucun dirigeant de maison de disque n’avait voulu de son produit, tous ses efforts et tout son travail lui  auraient valu un beau zéro. Le plus qu’il pouvait faire, c’était d’essayer de rendre son produit le plus attrayant possible.  Là s’arrêtait sa responsabilité sur son succès. Le reste dépendait des autre.

Quant à sa carrière d’auteur de capsules humoristiques, ce n’est pas comme s’il l’avait planifiée d’avance. Ça lui est tombé dessus par hasard, comme on peut le voir sur sa page de Wikipédia: « En 1990, il réalise une publicité pour l’album Sauvez mon âme de Luc De Larochellière. Cette capsule publicitaire humoristique suggère que le disque de De Larochellière permet d’entendre, si on le fait jouer à l’envers, des messages subliminaux diaboliques : cela attire l’attention de la station CKOI-FM qui l’embauche pour créer ses 2 minutes du peuple. »

C’est bien beau, la philosophie de la pensée positive et le concept comme quoi chacun est le seul et unique maître de son destin afin d’expliquer les échecs. C’est bien beau les théories comme quoi on n’a qu’à ne pas se laisser arrêter par les obstacles, et qu’il s’agit tout simplement de les contourner.  Mais si on lâchait un peu les théories philosophiques et qu’on parlait un peu du concret, hm? Si on parlait de faits vécus?

FAIT VÉCU 1 : Mes efforts pour être embauché au gym. À l’entrevue, on m’apprend que certains cours de formation se donnent au cégep. Or, à cause que mon ex m’a fait abandonner le cégep une fois de trop il y a 15 ans, je n’ai plus le droit de m’y réinscrire. Comment est-ce que je pourrais « ne pas me laisser arrêter par ça » ou bien « contourner cet obstacle »?

FAIT VÉCU 2 : L’armée, quand je me suis enrôlé comme steward dans les marines, un poste difficile à obtenir parce que rare. Ils ne prennent pas les gens sous probation, ce que j’étais à cause que mon ex m’a trainé en cour. Ensuite c’est 3 ans d’attente avant d’avoir le droit de me réinscrire. Comment est-ce que je pourrais « ne pas me laisser arrêter par ça » ou bien « contourner cet obstacle »?

FAIT VÉCU 3 : Il y a quelques semaines, ma blonde m’a fait comprendre que mon projet de livre pour enfant ne pourra pas se produire parce que l’auteur n’a pas le droit d’illustrer son propre texte. Eh non, à cause de certaines lois qui protègent les illustrateurs,  il doit être dessiné par un dessinateur à l’emploi de l’éditeur. Or, pour être illustrateur, il faut être membre de Illustrations Québec, ce qui coûte de $183.96 à $344.93. Et payer ces frais qui dépassnt largement tout profit que je ferais dans les ventes ne garantit en rien que je serai embauché par l’éditeur, et encore moins que je sois assigné à illustrer mon propre livre. Comment est-ce que je pourrais « ne pas me laisser arrêter par ça » ou bien « contourner cet obstacle »?

FAIT VÉCU 4 : Je n’ai rien pour entreprendre une grande carrière? Ok, je me résigne: Je viens d’appliquer pour une job au salaire minimum au Rona de mon quartier. Je me suis fait refaire le même coup qu’au PFK l’an passée, c’est à dire me faire dire par le gérant que mon CV démontre que j’ai trop de potentiel pour le perdre dans ce genre de job, donc qu’il ne me rendrait pas service de m’embaucher. Comment est-ce que je pourrais « ne pas me laisser arrêter par ça » ou bien « contourner cet obstacle »?

FAIT VÉCU 5 : D’accord, être embauché, ça dépend des autres. Alors je choisis une activité dans lequel je suis le seul maître de ma réussite: M’entraîner à la course dans le but de courir le marathon: Après cinq mois d’entraînement, j’ai développé une fasciite plantaire, ce qui limite désormais, et pour le reste de ma vie, le temps que je dois passer debout. Un handicap permanent qui m’empêche de courir à tout jamais.  Comment est-ce que je pourrais « ne pas me laisser arrêter par ça » ou bien « contourner cet obstacle »?

Je pourrais continuer longtemps comme ça, j’ai des douzaines d’exemples. Alors allez-y, expliquez-moi comment je peux «ne pas laisser» mon ex me causer des problèmes avec la loi, «ne pas laisser» les règlements de l’armée m’empêcher de m’enrôler,  «ne pas laisser» un éditeur refuser de me publier puisque j’illustre mes propres histoires, «ne pas laisser» un Rona refuser de m’embaucher, «ne pas laisser» un handicap physique se développer?

Donc, désolé pour tous les bien-pensants qui nous font la morale avec leur réponse universelle comme quoi tout est de notre responsabilité, mais non, les échecs ne s’expliquent pas tous par une seule et unique raison. La réalité, c’est que ça peut être dû à une, deux ou bien les trois raisons suivantes.

Les trois raisons possibles de l’échec:

  • Ta propre faute: Un abandon, de mauvaise décisions, de la négligence, une gaffe, créer des tensions, avoir choisi un projet irréaliste ou hors de sa portée, etc. Consciemment ou non, beaucoup de gens se sabotent eux-mêmes.
  • La faute des autres: Il est très rare que l’on n’ait à compter sur personne d’autres que nous-mêmes pour réussir. Et quand celui qui a le pouvoir d’en faire une réussite ou un échec décide que ce sera un échec, alors rien à faire, ce sera un échec. Et ça, c’est sans compter ceux qui vont délibérément te saboter.
  • Le hasard. Il arrive que des hasards malheureux et imprévus se produisent et ont comme conséquence de saboter ton projet. Une panne. Un problème de santé. Un accident. Ce sont des choses qui arrivent sans que rien ni personne ne puissent les prévenir, les contrôler ou les contourner.

Parce que quand on commence à croire que tout ce qui nous arrive, sans aucune exception, est toujours de notre faute, on finit par perdre contact avec la réalité. Comme tous ceux qui sont d’accord avec le livre Le Secret lorsque celui-ci affirme que si vous recevez des factures d’électricité, de téléphone, de câble, de loyer et de carte de crédit, ce n’est pas parce que vous avez l’électricité, le téléphone, le câble, un loyer et une carte de crédit, mais bien parce que votre imagination fait surgir ces factures de nulle part. Voyez plutôt:

Vous en voulez, une formule à la fois réaliste et non-pessimiste au sujet de la réussite ou de l’échec d’un projet que l’on entreprend? La voici: Essayer, c’est réussir ou bien échouer. Ne pas essayer, c’est échouer.

Et ça, c’est tout ce que l’on peut se permettre d’affirmer à ce sujet.