J’ai voulu faire un billet au sujet de la manipulation et les façons de reconnaitre une personne manipulatrice, mais on l’a fait avant moi, et bien mieux que ce que j’aurais pu faire:
Archives mensuelles : janvier 2011
Ma Philosophie (4): Réflexions Courantes!
Depuis vendredi dernier, suite à une suggestion, j’ai légèrement changé mes habitudes de course. Maintenant, je cours le matin, deux heures après le déjeuner. Je n’en dors que mieux le soir venu. Parce que oui, depuis que j’ai commencé à m’entrainer, je courrais de soir. Je dormais majoritairement quatre à cinq heures par nuit, malgré la fatigue née de l’effort. Je suppose que c’était l’oxygénation qui me requinquait et diminuait mon temps de sommeil. Bref, depuis que je cours le matin, je recommence à dormir mes sept heures habituelles.
Hier matin, il paraît que l’on a battu des records de froid pour pareille date. J’étais probablement le seul à m’en réjouir.
Un truc amusant, c’est que ceux qui se plaignaient de la température dans leur statut Facebook parlaient plutôt de -38°C. Il ne s’agissait pas de la température réelle mais bien de la température ressentie.
Je me suis donc habillé chaudement, couvrant tout ce que j’avais à couvrir, combinant tuque, cache-cou et capuchon de kangourou pour m’improviser une cagoule qui ne m’exposait que des sourcils au nez, et je suis parti. Non seulement ais-je à peine ressenti le froid durant l’heure et demie de mon entrainement, j’ai fait une constatation une fois rendu à la moitié de mon parcours : Moi, personnellement, la température que je ressentais, c’était dans les -12°C.
Courir me rend philosophe.
Depuis mon tout premier jour d’entraînement le 4 décembre dernier, je me suis rendu compte que le fait de courir en n’ayant rien d’autre à faire mentalement que de réfléchir, ça me porte à trouver beaucoup de vérités sur les gens, la société et la vie en général. Ces vérités, je les ai partagées avec vous deux fois : le 9 décembre dans le billet Ma Philosophie 2 et le 4 janvier dans le billet Ma Philosophie 3.
Ces réflexions me viennent majoritairement en faisant le parallèle entre ce que je vis lors de mon entrainement et des situations de vie réelle. Par exemple, à mon premier jour de course, je songeais à deux choses : D’abord, à tous ces gens qui, dans ma vie, m’ont accusé de manière farfelue de toujours chercher la voie facile. Ensuite, au contraire, à toutes les fois où je me suis saboté en recherchant la difficulté. J’en suis arrivé à la conclusion suivante :
- Il y a des choses qui peuvent s’obtenir par la voie facile. Un boulot, par exemple, via connections. Et il y a des choses qui ne s’obtiennent uniquement que par la voie difficile. Genre, avoir un corps d’athlète. Évidemment, on ne peut pas obtenir un corps d’athlète en utilisant nos connections de travail, ni trouver un boulot en levant des poids. Mais si tu démontres assez de sagesse et de logique pour être capable de choisir la voie qui convient à chacun de tes buts, tu les obtiendras. Par contre, si ta lâcheté t’empêche de prendre la voie difficile lorsque obligé, ou si ton orgueil t’empêche de prendre la voie facile lorsque disponible, alors tu t’imposes toi-même des obstacles qui vont te condamner à vivre inutilement beaucoup d’échecs.
Vers la seconde semaine d’entrainement, je songeais à une suggestion que j’avais reçu, comme quoi je devrais me prendre un entraineur privé pour m’encourager à courir. Hélas, il est bien connu que souvent, un entraineur à son propre compte, non associé à un gym, est du genre à utiliser la détestable méthode Je vais t’accuser sans arrêt d’être un lâche pas d’colonne, c’est à toi de me prouver le contraire. Ça m’a amené à ceci :
- Lorsque quelqu’un ne cesse d’insinuer le pire de toi en te mettant au défi de lui prouver le contraire, ignore-le. Pourquoi voudrais-tu perdre ton temps à essayer de plaire à une personne qui démontre sans cesse son manque de respect envers toi?
- La valeur que tu dois donner aux opinions d’autrui à ton sujet doit être égale à la valeur que tu as à ses yeux. Si tu ne vaux rien pour lui, alors ses opinions devraient automatiquement ne rien valoir pour toi.
- Ne pas être abusif, ça ne signifie pas qu’il faut accepter d’être abusé. Pas plus que le fait de refuser d’être abusé signifie qu’il faut devenir abusif. Il y a cette chose située entre les deux que l’on appelle le respect. Ais-en pour les autres, et exiges-en autant pour toi-même. Une relation dans laquelle le respect n’est pas réciproque n’a aucune raison d’être.
- Le respect est un droit que tu dois accorder à tous dès votre premier contact. Ensuite ça devient un privilège qui doit être révoqué si la personne s’en montre indigne.
- Il y a tellement de gens qui sont volontaire pour te faire la vie dure de façon totalement gratuite que c’est idiot de payer quelqu’un pour le faire.
Les réflexions précédentes sont reprises de mes billets précédents. Rassurez-vous, c’était seulement pour l’exemple. Voici mes plus récentes réflexions philosophiques, celles-là inédites, avec petite explication de comment chacune sont nées:
L’extrémisme, dans un sens comme dans l’autre, est aussi ridicule qu’irréaliste. L’eau n’est pas toujours ou bien gelée ou bien bouillante. Entre zéro et cent Celsius, il y a quatre-vingt-dix-neuf différents degrés. il en va de même pour la plupart des aspects de la vie.
En songeant à un commentaire dit à mon sujet, comme quoi je perds mon temps à m’entrainer à courir car jamais je ne pourrai gagner le marathon. Là n’a jamais été mon but. Ce que je cherche, c’est le faire et le finir.
La détermination ne doit jamais exclure le bon sens, la logique et la prudence. Un repos, un arrêt temporaire ou un repli stratégique n’est pas un abandon. C’est une détermination intelligente.
En songeant aux nombreux Ben là, t’arriveras jamais à rien faire si tu t’arrêtes à la moindre difficulté reçus lorsque je m’arrête au premier signe de douleur des articulations, histoire d’en récupérer rapidement au lieu d’insister et en faire une blessure grave.
S’il est vrai que dans la vie on ne fait pas toujours ce que l’on veut, il est également vrai que ça ne nous oblige nullement à toujours faire ce que l’on ne veut pas.
En songeant à tous ces gens qui essayent de jouer sur notre orgueil pour nous manipuler à accepter l’inacceptable.
Quand quelqu’un t’oblige à faire du sur-place, il t’empêche d’avancer. C’est à toi de choisir entre t’accrocher à ce poids mort et en devenir un toi-même, ou bien le lâcher et poursuivre ton chemin. J’ai souvent regretté d’avoir choisi le premier. Je me suis toujours félicité d’avoir choisi le second.
En songeant à une amie qui voulait courir avec moi, mais qui évoquait toutes sortes de raison pour en faire le moins possible. M’entraîner avec elle, c’était réduire mon entrainement à 50% dans le meilleurs cas, et carrément à 0% dans les pires. Je l’ai laissé tomber. Elle appelle ça de la lâcheté. J’appelle ça du bon sens.
Il est parfois bon de se mentir à soi-même, en autant que l’on n’oublie pas ces deux règles: Utilise cette fantaisie pour t’aider à avancer vers ton but, et ne sois pas assez crédule pour continuer à y croire dès que tu l’as atteint.
Ça, c’est quand je fantasme qu’au bout de ce kilomètre de course ininterrompu m’attend une jeune et sexy demoiselle qui va récompenser ma détermination par une pipe. Ben quoi? Peu importe ce qui nous motive, l’important c’est d’être motivé.
Et au cas où vous vous demandez le rapport entre ça et la température d’hier: Que la majorité des gens ressentaient -38°C ou bien que moi personnellement je ressentais -12°C, la réalité, c’est qu’il faisait -27°C. ça m’a amené à la réflexion philosophique suivante:
Les gens font de la réalité ce qu’ils veulent bien en faire, en autant que ça sert leurs buts. Le pessimiste va empirer les faits pour justifier son désir de rester sur place. L’optimiste va les embellir pour motiver sa détermination à avancer. Ils ont beau être aussi irréaliste l’un que l’autre, n’empêche qu’au bout du compte, l’un est resté sur place tandis que l’autre a avancé.
Et lorsque l’on utilise cette réflexion en parallèle avec celle qui la précède, alors rien ne peut nous arrêter. Et ça, c’est aussi vrai en entrainement sportif que dans tous les autres aspects de la vie.
La Pensée de la Semaine
Seul un idiot va se permettre de dire « T’as du temps à perdre! » à ceux qui ont fait quelque chose de leur temps, au lieu de justement l’avoir perdu à ne rien faire.
De toutes façons, « T’as du temps à perdre! » est devenu quelque chose que les gens lancent n’importe quand et n’importe comment, sans même se donner la peine de réfléchir avant. La preuve:
On ne peut pas aider une victime volontaire
Il y a environs un an, une amie nommée Sophie a cessé tout contact avec moi, et ce à la demande de son nouveau conjoint.
Toute sa vie, cette fille a été attirée par les hommes violents, manipulateurs, contrôlants et exploiteurs. En voici une liste abrégée:
- Un de ses premiers ami de coeur la forçait à avoir des relations sexuelles.
- Le suivant, sachant qu’elle avait le vertige en général et peur des hauteurs en particulier, lui a fait traverser un long pont à pied, seule. Il ne l’a pas forcée en personne. Il lui a juste dit par téléphone de le faire.
- Il y a quelques années, via internet, elle s’est fait un amoureux au Pakistan qu’elle n’a jamais rencontré. Quand il lui a demandé de lui révéler les mots de passe de tout ce qu’elle avait en ligne, elle l’a fait. Quand il lui a dit d’éliminer tous ses contacts masculins de ses comptes en ligne, elle l’a fait.
Puis, je suis arrivé dans sa vie. Elle avait une solide fixation sur moi. Elle voulait un bon gars, et apparemment j’en étais un. Changer de blonde n’étant pas dans mes plans de vie de couple de sitôt, elle perdait son temps. Cependant, je voyais bien qu’elle répétait avec moi les mêmes patterns négatifs qui avaient toujours empoisonnés son existence: Aller vers des relations pénibles et/ou impossibles. Non seulement nous étions tous les deux en couple (elle était mariée), elle habite les Maritimes alors que je suis à Montréal.
N’empêche que je ne pouvais pas rester là à rien faire alors que je voyais une amie ruiner sa vie sans arrêt. Pendant un an et demi, je l’ai aidé. Je lui ai montré le chemin à suivre pour trouver les sources de ses problèmes afin de pouvoir mieux les comprendre et en guérir, prendre confiance en elle-même, avoir le courage de s’exprimer, exiger le respect de la part des autres, en commençant par avoir le respect de soi-même, suivre une thérapie qui était payée par les assurances de son boulot, etc. Ça a pris du temps mais elle a fini par se métamorphoser. Au début de l’an 2010, c’était une femme fonceuse, qui s’exprimait, qui s’affirmait, qui savait se tenir sur ses pieds en ne se laissant plus marcher sur ceux-ci.
Puis elle s’est fait un nouveau conjoint, un violent manipulateur contrôlant et exploiteur dont le passe-temps favori est de briser des couples en révélant à l’un que l’autre l’a trompé, et ce qu’il ait des preuves de ce qu’il avance ou non. Il agit ainsi sous prétexte/excuse qu’une de ses ex l’a un jour trompé, ce qui fait qu’il dit être maintenant incapable de supporter l’adultère. Notez qu’à ce moment-là, Sophie était non seulement mariée, elle habitait encore avec son mari, chose que son nouveau mec savait parfaitement.
Ça démontre que quand tu es le genre de gars qui aime rabaisser tes copines, tu t’arranges pour en choisir une qui a un comportement qui va te donner une raison valable de le faire. Quand vous savez tous les deux que ses agissements passés te permettent d’avoir un doute raisonnable sur sa fidélité, tu peux la contrôler en te montrant soupçonneux. Pour te prouver sa bonne foi et calmer tes doutes, elle va vite s’empresser de faire tout ce que tu lui dis, que ce soit un ordre direct ou bien juste une suggestion à demi-mot.
Bref, trois semaines plus tard, c’est exactement ce qui est arrivé: Il lui a dit de couper tout contact avec moi, et elle l’a fait!
Comment est-ce qu’une personne peut, en trois petites semaines, régresser ainsi en foutant en l’air un an et demi de travail sur soi et de progrès? Vous pouvez imaginer à quel point mon incompréhension a pu être totale. Totale et longue, car depuis ce jour, pas une semaine n’a passé sans que j’y pense, ni que j’arrive à trouver la moindre logique derrière ce revirement aussi soudain que négatif.
Eh bien c’est hier que j’ai fini par comprendre. La réponse est simple : Elle n’a jamais fait le moindre progrès parce qu’en réalité elle n’a jamais cessé d’être ce qu’elle était vraiment : Une soumise. Voyez plutôt :
Quand son premier mec lui dit de s’écarter les cuisses, elle le fait.
Quand le suivant lui dit de prendre le pont, elle le fait.
Quand son pakistanais lui dit de lui donner ses mots de passe et d’éliminer les hommes de ses amis sur le net, elle le fait.
Quand je lui dis d’améliorer ses conditions de vie sociale, elle le fait.
Et quand son nouveau conjoint lui dit qui avoir ou non comme ami, elle le fait.
La vérité, c’est qu’elle ne s’est jamais améliorée. Elle a juste agi avec moi comme elle l’a toujours fait avec les hommes à qui elle cherche à plaire : Se soumettre à eux en faisant tout ce qu’ils lui disent de faire.
J’ai sincèrement cru que je l’avais aidé à changer sa vie pour le mieux. Ce n’était hélas qu’une illusion née du fait que mes exigences envers elle étaient d’améliorer sa vie, alors que les exigences des autres étaient dans le but de l’exploiter. Mais en réalité, que tu sois soumise à une bonne ou à une mauvaise personne, ça ne change rien au fait qu’à la base, tu restes une soumise. Le simple fait qu’elle se laissait contrôler par téléphone (pour le pont) ou via internet (par son pakistanais) prouve qu’elle n’a pas besoin d’être intimidée physiquement pour être une victime. Elle en est une parce qu’elle choisit volontairement de l’être. Parce que telle est sa nature profonde.
Et quand la nature profonde d’une personne la pousse à aller se mettre en position de victime soumise, elle ne peut pas se sentir bien à 100% auprès de quelqu’un qui n’est pas violent, manipulateur, contrôlant et exploiteur. Prétendre vouloir un bon gars et le vouloir vraiment, c’est deux.
Voilà pourquoi on ne peut pas aider une victime volontaire. C’est démoralisant mais c’est ça!
EDIT: 26 janvier 2012. Aujourd’hui, je reçois ceci:
Elle s’excuse? Comme ça? Tout d’un coup? Deux ans plus tard? Qu’est-ce qui se passe, ils ne sont plus ensemble? Vérifions-donc un peu, le temps de la retirer temporairement de ma liste noire de FB:
Comme de fait! Depuis 36 heures…
Son sans arrière pensées aurait sonné beaucoup moins faux si ses excuses avaient été envoyées alors qu’elle était encore avec lui.
Dans la vie, il y a des gens qui considèrent que tu n’existes que lorsqu’ils sont malheureux, déprimés, et surtout SEULS! Quand ils sont bien entourés et heureux par contre, (ou du moins lorsqu’ils se croient bien entourés, comme ce fut son cas) tout ce que tu as de leur part, c’est un gros fuck you!
Ben voilà! Fuck you too! J’ai déjà donné, et bien plus que ma part.
Dans l’espoir d’un marathon
En novembre dernier, j’expliquais dans un billet intitulé Le complexe de Super-Hot-ité que j’avais décidé de prendre 6 mois afin de prouver que je suis capable de suivre mes propres conseils, soit de faire ce que j’ai à faire pour atteindre un but. Dans ce cas-ci, travailler pour me donner un corps athlétique. Et dans la dernière partie du dernier billet du dernier jour de l’an dernier, je parle que j’ai commencé à me mettre à la course à pieds. J’ai commencé le 4 décembre, pour être précis.
Depuis novembre, je m’entraînais chez moi aux poids et haltères, sans avoir vraiment trouvé de grande motivation. L’élément déclancheur fut lorsque je me suis pesé dans l’après-midi de ce 4 décembre et que j’ai constaté que j’étais remonté à 216 lbs, soit 8 de plus qu’à la fin de Défi Diète en 2008. J’ai décidé à ce moment-là que j’allais rajuster légérement mon but. Oui, je veux toujours obtenir un corps athlétique. Sauf qu’au lieu de l’obtenir en tant qu’haltérophile, j’allais l’avoir en marathonien. J’ai décidé que j’allais me qualifier pour participer au marathon de Montréal de septembre 2011.
J’ai mis mon manteau, ma tuque et mes bottes et je suis sorti courir pour la première fois. Pour beaucoup de gens, l’hiver est un gros turn-off. Moi, au contraire, ça me motive. Voici pourquoi :
- Le froid. Ça me force à bouger si je ne veux pas geler.
- Le froid encore. Au lieu de crever de chaud en faisant des efforts dans la température estivale humide. Ici, ma seule source de chaleur, c’est moi-même, et ça se contrôle par une simple ouverture de manteau.
- Les bordées de neige, dont j’utilise la résistance pour me donner une difficulté supplémentaire quand j’avance en étant dedans jusqu’aux genoux.
- La solitude. En décembre, il y a très peu de promeneurs. C’est plus facile pour l’orgueil, surtout quand on débute.
- Le manteau. Quand je marche, personne ne sais que je suis un jogger qui reprend son souffle.
Le reste, je l’ai chroniqué dans mes statuts Facebook :
7 décembre 2010, 23:55
Je suis motivé à de drôles d’heures. 22:40, départ pour jogger dans le quartier à travers les bancs de neige. Retour à 23:47, épuisé mort, et croyez-moi que je n’ai pas eu froid malgré le vent. Ça bat 100 fois mon vélo stationnaire.
8 décembre 2010, 21:44
Arf ! Chus full dead! Mais juste pour voir la face ahurie des passants qui ne comprennent pas pourquoi je met plein d’effort pour avancer dans 2-3 pieds de neige dans le fossé alors que les trottoirs sont maintenant dégagés, ça vaut la peine de s’imposer un tel exercice. Cette année, mon gym, c’est l’hiver.
11 décembre 2010, 22:04
N’ayant pas eu le temps de déjeuner ce matin, je me suis acheté des sachets de poudre-déjeuner Carnation, que j’ai mélangé avec du lait et des fruits congelés, le tout passé au blender. Dans l’après-midi, en écoutant ma playlist de vidéos favoris sur YouTube, j’avais tellement d’énergie que je n’ai pu résister à faire du cardio pendant. Je me demande s’il y a un lien.
16 décembre 2010, 14:49
Je ne tire aucun profit de leur faire de la pub gratuite. Alors quand je vous dit que je suis plein d’énergie pour toute la journée à chaque fois que je me fais un milkshake composé de lait écrémé + petits fruits + 1 sachet de ce truc passé au blender, c’est que c’est le cas. Ça vaut 100 fois mieux que toutes les boissons énergie: Les poudres de déjeuners Carnation de Nestlé.
Sans pour autant être un expert, j’ai essayé quelquefois diverses poudre de suppléments alimentaire / remplacement de repas ces 20 dernières années. Le goût de celui-là est vraiment le meilleur. Faut dire que c’est Nestlé. Ce sont les experts en déjeuner.
On peut lire les ingrédients sur chaque sachet. Ok, sucre est le 2e ingrédient. Mais on peut dire de même pour la confiture, le beurre d’arachides et tout ce que l’on tartine sur nos toasts au déjeuner anyway. Sauf que les sachets Nestlé listent également 16 vitamines + minéraux, chacun valant de 20 à 90% de ce que l’on a besoin dans une journée. Y’a pas un repas dans la journée qui donne tout ça. Y’a pas un repas non plus qui ne donne que 300 calories (incluant le lait), soit l’équivalent de 2 toasts beurrées (sans lait)
Et sur le plan personnel, ma blonde m’a fait remarquer ceci: Une chose est certaine, c’est que pour m’avoir enlevé mes fatigues, mes problèmes de concentration et mon humeur de « boarf » généralisée, ces sachets contiennent au moins un élément important qui manquait à mon alimentation.
Fa que, à 8$ la boite de 10 sachets, donc à 80¢ le déjeuner, je ne crois pas m’en priver de sitôt.
21 décembre 2010, 11:35
Le marathon de Montréal (que je me suis juré de courir en 2011) s’étend sur 42 Km. Grâce à Googlemap, je sais maintenant que de chez moi (Verdun) à chez mes parents (St-Hilaire), c’est 38 Km.
HOLY SACRABOIRE! Ça remet les choses en perspective
27 décembre 2010, 20:59
C’est vrai, ce que j’ai lu dans la biographie de Marcel Béliveau: Ça prend trois semaines pour prendre une habitude. Je cours 60-90 minutes, 5-6 fois semaines, depuis 23 jours. Ce soir je devais me reposer, mais je n’ai pas pu résister à l’envie d’y retourner.
28 décembre 2010
Je précise : je ne cours pas tout le long de mon heure et demie d’entrainement. J’en suis encore à cours-marche-cours-marche. Par contre, j’y vois déjà quelques améliorations. La première, c’est que j’ai besoin de moins en moins de temps pour récupérer entre les segments de course. Ensuite, mes moments de courses rallongent peu à peu. Enfin, contrairement à au début, quand je reviens chez moi, je ne suis plus épuisé mort. Juste fatigué.
L’idée de courir dans la neige sur des pistes non-dégagées où on enfonce parfois jusqu’aux genoux, ça épuise plus vite, ça fait suer, ça réchauffe au point où j’ouvre souvent mon manteau même s’il fait -12 et croyez-moi que je ne ressens pas le froid puisque je suis moi-même ma propre source de chaleur. Et surtout, ça fait perdre des calories. De 216 lbs le 4 décembre, j’en suis à 206 ce matin. Et ce malgré les excès du temps des fêtes.
Le 21 avril, quand reviendra le printemps, j’aurai derrière moi 4 mois ½ d’entraînement à la dure. Courir habillé léger, sur un terrain plat entièrement dégagé, en espadrilles au lieu de rigides bottes d’hiver, je vais vraiment pouvoir ressentir les effets positifs que m’aura rapporté ma run d’hiver et en profiter à fond. Mais pour l’instant, je ne pense pas trop aux résultats de l’avenir, je me concentre sur mon travail de maintenant.
L’hiver est mon gym, je compte l’utiliser au max avant qu’il ferme ses portes.
31 décembre 2010, 20:25
Je reviens de mon entrainement de course et je crois bien que j’ai trouvé mon rythme. Jamais, de ma vie, n’ai-je couru aussi longtemps, aussi souvent, et sur d’aussi grandes distances. Je n’ai brisé aucun record olympique, mais j’ai brisé les plus importants records qui soient à mes yeux: Les miens!
Après avoir passé une vie entière à détester la course à pied, j’ai enfin appris à l’apprécier.
Bonne année!
4 janvier 2011, 19:53
Hey, on est le 4 janvier, là !? Ça fait aujourd’hui un mois que j’ai commencé l’entrainement. J’ai couru 22 jours sur 31, j’ai commencé par pouvoir courir des segments de 300 mètres et j’en fait maintenant de 1.5 Km, j’ai amélioré mon cardio au point où ça me prend de 2 à 3 fois moins de temps pour récupérer entre chaque segments de course, et j’ai perdu 13 lbs. EN UN MOIS!
Vous savez quoi? Plus jamais je ne vais perdre mon temps sur un vélo stationnaire. Les résultats, c’est sur nos pieds et dehors que ça s’obtient.
Avoir su que tout ce que ça prenait pour maigrir et me mettre en forme n’était rien d’autre qu’un truc aussi simple et banal que la course à pied, je n’aurais pas investi temps et argent dans toutes sortes de moyens depuis le printemps de 2001. Je suis à la fois ravi et frustré de la facilité de la chose.
Tk, pour une fois que j’obtiens des résultats aussi positifs que rapide pour mes efforts, je ne vais certainement pas chialer.
Ma philosophie (3)
Il ne faut jamais confondre « Aider quelqu’un à faire son travail » et « Faire le travail de l’autre à sa place. »
Le respect est un droit que tu dois accorder à tous dès votre premier contact. Ensuite ça devient un privilège qui doit être révoqué si la personne s’en montre indigne.
Dans le tort, l’orgueilleux essaye toujours de changer le sujet.
Stratégiquement parlant, démontrer son intelligence trop tôt, c’est une preuve de stupidité.
Lorsque le sot ne peut trouver d’arguments valides pour répondre à un sujet, il essayer de cacher son incapacité en tournant le sujet au ridicule.
Il y a tellement de gens qui sont volontaire pour te faire la vie dure de façon totalement gratuite que c’est idiot de payer quelqu’un pour le faire.
Quand tu n’as rien d’intéressant à faire, rend intéressant ce que tu fais.
Bien que l’on ne puisse atteindre la perfection, il ne faut surtout pas s’abstenir d’en faire son but.
En amitié, en amour ou en affaire, il ne faut s’associer qu’avec la personne qui avance au même rythme que soi. Pas d’une qui te laisse en chemin en allant plus vite, pas d’une qui te ralentit en allant plus lentement, et surtout pas d’une qui s’arrête en ne te laissant d’autre choix que d’arrêter toi-même ou bien de la porter.
L’humanité se compose d’abord de gens qui ont le courage de modifier la forme des terrains, niveler des montagnes et changer le cours des rivières afin de construire les chemins qui permettent d’avancer. Ensuite viennent ceux qui les entretiennent, ceux qui les améliorent, ceux qui les empruntent, ceux qui les emprunteraient volontiers s’ils le pouvaient, et enfin ceux qui le pourraient mais qui sont trop lâche pour le faire.
(Ce billet est la suite de Ma Philosophie (2))