Cette contradiction qui cause tant d’abus.

Je serai bref:

Les parents et la société découragent les enfants, et ce dès leur plus jeune âge, à dénoncer qui que ce soit pour quoi que ce soit.  La preuve: les parents et la société n’hésitent jamais à leur répondre en exprimant à quel point ils méprisent les rapporteurs, les bavasseux, les stools.

Ensuite, ces mêmes parents et cette même société déplorent que tant de gens se laissent abuser sans oser dénoncer les abus dont ils sont victimes.

Parents et société, il faudrait vous brancher. C’est l’un ou c’est l’autre.

Merci!


EDIT, 28 avril (Comme quoi je ne peux jamais m’empêcher d’élaborer)

Plus j’y pense et plus j’en arrive à la conclusion que la majorité des situations d’abus qui existent dans la société trouvent leur origine chez les parents qui ne veulent juste pas prendre leurs responsabilités.

Mise en situation: L’enfant X vient se plaindre à ses parents que l’enfant Y vient de lui faire un tort Z.

Ce que tout bon parent serait supposé faire: User de bon jugement afin de voir si la situation est, au choix:

A) Anodine & enfantine: C’est quand il n’y a pas réellement de cas d’abus, donc que l’enfant X se plaint à tort à cause qu’il est trop susceptible ou égoïste. Par exemple, quand il ne veut pas prêter sa balle de baseball à un cousin en visite sous prétexte qu’elle ne lui appartient pas.
B) Accidentelle: C’est quand l’enfant ne sait pas faire la différence entre un cas d’abus ou un accident. Par exemple, quand le cousin a fait rebondir la balle contre un arbre et que l’enfant l’a ensuite reçue sur la tête.
C) Erronée: C’est quand l’enfant saute aux conclusions trop vite en accusant à tort. Par exemple, ne trouvant pas sa balle de baseball, il accuse immédiatement son cousin pour sa disparition.
D) Vraiment abusive: C’est quand il est véritablement victime d’abus de la part des autres. Par exemple, quand le cousin ne fait rien d’autre avec la balle de baseball que de délibérément la lui lancer au visage.
E) Abusive inversée: C’est quand l’enfant utilise ses parents comme arme contre les autres enfants, en les menaçant sans cesse d’aller leur répéter tout ce que les autres font ou disent, et qui utilise cette menace afin de contrôler ou d’abuser des autres. Par exemple, en menaçant son cousin que si ce dernier touche à la balle, il ira se plaindre contre lui à ses parents, en inventant s’il le faut.

Mais voilà, le parent décide de ne pas prendre ses responsabilités parce que ça lui demanderait un trop grand effort de faire la part des choses. Alors sa réponse: Tout mettre dans le même sac en considérant que toutes les plaintes d’enfants sont anodines, donc qu’il ne veut plus être mêlé à de telles niaiseries. Il répond donc à l’enfant trois choses:

1. Démerde-toi. Tu n’auras aucune assistance et aucun secours de la part des seules personnes au monde qui sont supposées te supporter et te protéger.
2. Personne n’aime les rapporteurs. Tu viens donc de fâcher tes parents contre toi, parce que tu as commis le crime d’être venu demander de l’aide.
3. La seule personne coupable, c’est toi. En effet, la réaction de tes parents te montre qu’être victime d’un crime, C’EST un crime. En fait, être victime est un plus grand crime qu’être l’agresseur.  La preuve: c’est toi et non lui qui subit les reproches.

L’enfant victime grandit alors en voyant qu’il n’aura jamais le moindre respect, ni du côté des agresseurs, ni du côté de ceux qui sont supposés les protéger des agresseurs. Sa vie se limite à quatre options:

  • Accepter d’endurer sa situation de victime.
  • Devoir subir encore pire s’il essaye de s’en tirer.
  • Arriver à la conclusion que dans la vie, il n’y a pas d’entre-deux: On est ou bien abuseur ou bien abusé, et refuser d’être abusé plus longtemps. Ainsi, l’enfant agressé par ses pairs va devenir agressif contre ses pairs. L’enfant victime de violence verbale va devenir violent verbal. L’enfant abusé sexuellement va devenir abuseur sexuel, etc.
  • Si aucune des options précédentes ne lui sont acceptables ou tolérables, il ne lui reste que celle-ci: Le suicide.

Et de son côté, l’enfant agresseur comprend très vite que malgré que la société prétend condamner des gestes comme les siens, dans les faits il n’en est rien.  Au contraire, la société le craint et le respecte, puisque les reproches ne sont jamais adressées à lui. Au contraire, il voit bien que la société est de son bord, encourageant les autres à s’écraser devant lui ou bien se tasser de là pour le laisser passer. Ça fera un adulte dominateur et abusif qui va dominer les autres et en abuser toute sa vie.

Parce que dans tous ces cas, tous ces gens ont une chose en commun: ils s’entendent sur le fait que les abuseurs ont le respect tandis les victimes ont le mépris.

Si les parents prenaient à peine de faire leur travail correctement, l’enfant victime ne le serait pas longtemps. Il apprendrait à avoir confiance et à s’épanouir dans un environnement sécuritaire, dans un sentiment de solidarité et d’appartenance, ce qui en ferait un adulte socialement équilibré. Quant à l’enfant abusif, il ne le serait pas longtemps non plus, en voyant chacune de ses tentatives d’abus tuées dans l’oeuf ou rapidement réprimandées. Il apprendrait à avoir du respect pour ses pairs, ce qui en ferait lui aussi un adulte socialement équilibré.

Mais pour ça, il faudrait que les parents apprennent à prendre leurs responsabilités, au lieu de se foutre de leurs enfants et de refuser de voir à quel point la négligence parentale engendre la société dans laquelle on vit aujourd’hui. Une société qui repose sur la domination en laissant passer les abus.

Vous croyez que j’exagère ou fabule? Pas besoin de sortir dehors pour le constater, vous n’avez qu’à être membre d’un forum.  Les abusifs ne se font pratiquement jamais réprimander. Plains-toi à un modo, il te répondra que le troll a le droit d’être membre, qu’il a le droit d’exercer sa liberté d’expression, et que tant qu’il me brise aucun règlement il n’a aucune raison d’être banni, que lui au moins il met de la vie dans la place, que vous devriez apprendre à vous entendre au lieu de chialer comme des enfants, et que si tu n’es pas content, ma foi, TOI tu es libre de partir.

Comme quoi les conséquences de la négligence parentale, ça se retrouve partout!

Tout le monde veut la paix et l’harmonie, mais personne ne veut faire l’effort de travailler pour l’obtenir. Dans ce temps-là, c’est beaucoup plus facile de faire comme si le problème n’existait pas, et de réprimander ceux qui osent commettre le crime de montrer que oui, le problème existe.

Voilà pourquoi je te dis: Ne te contente pas de dénoncer ceux qui te causent du tort. Dénonce en plus ceux qui, par leur silence et leur inaction, les protègent et les encouragent à abuser de toi. Parce qu’en choisissant de laisser le problème continuer, alors ils ont choisi de faire partie du problème.

Les Guerres du Web. OU: La solution facile est souvent la meilleure.

Je ne sais pas si l’histoire dont je vais vous parler est vraie ou non. Tout ce que je sais, c’est qu’elle représente bien la plus inutile des guerres du net. Inutile, parce que c’est la plus facile à éviter.

Il était une fois une auteure de bandes dessinées. Un jour, elle a mis une de ses BD en ligne.  Parmi les commentaires reçus, un épais lui aurait dit « Ton comic y’é tellement bon qu’il me donne le goût de te baiser. »

Elle lui aurait donc répondu poliment que c’est gentil de sa part, mais que ce serait quand même plus apprécié de complimenter une fille sur la qualité de son travail plutôt que sur le fait qu’elle possède un vagin qu’il aimerait utiliser. Le gars s’écrit donc un billet de blog dans lequel il démolit la réponse de la fille, se justifiant entre autres avec l’argument des besoins physiques que la nature a donné aux hommes. Plein de gars trouvent que ça a de l’allure, encouragent le gars, mettent des liens vers ce blog, en parlent sur Twitter, etc. Après quelques temps où c’est la dessinatrice –VS- 8624 gars, arrive une autre fille qui soulève le point comme quoi l’action (et la réaction) du gars est peut-être un peu sexiste. S’en suit une guerre des sexes qui dure un bout de temps qui soulève énormément de passion et de colère de part et d’autres.

Après quelques temps, la dessinatrice décide de s’inspirer de la chose et d’en faire une version BD qu’elle a mis sur son blog le 29 octobre dernier, et que vous pouvez lire au complet en cliquant sur l’image ci-haut.

(EDIT: La BD a été retirée de son lieu original, détruisant ainsi les commentaires reçus.  Mais elle l’a remis juste ici depuis.)

Le résultat? Ça a reparti la guerre des sexes de plus belle. Sauf que cette fois-ci, c’est elle qui se fait coller l’étiquette de sexiste, puisque dans sa BD les femmes sont représentées comme les seules personnes logiques, calmes et réfléchies, tandis que les hommes y sont tous montrés comme des caves immatures coupables d’inébranlable mauvaise foi. Ça a tellement fait de marde qu’elle a été obligée de bloquer les commentaires le 1er novembre, soit 48 heures après avoir mis cette BD en ligne.

Sur la page du site Scans Daily où cette BD fut également postée le 29 octobre dernier, la disputecution se poursuit encore: Insultes, attaques, accusations, haine, mauvaise foi…

Vous savez ce qui aurait pu éviter tous ces problèmes? La plus facile et la plus simple des solutions qui soit : Dès qu’elle a reçu le commentaire du cave disant vouloir la baiser, elle n’avait qu’à effacer le commentaire et bloquer le gars. Comme ça, pas de guerre à n’en plus finir.

C’est pourtant simple!

Mais voilà, tant qu’il y aura des gens pour lever le nez sur les solutions faciles parce qu’elles sont faciles, et que, en kek’part, dans la tête des gens, la facilité est toujours supposée être un signe de lâcheté, d’irréfléchisme* et de tyrannie, alors on donne aux caves plus de respects qu’il n’en méritent, ce qui leur laisse tout le loisir de foutre la merde. Auriez-vous oublié le billet au sujet des Cyber Irresponsible Assholes? Parce que c’est exactement ce que j’y dénonce.

Dans la vie comme sur le net, il y a tellement de situations dans lesquelles tu es impuissant(e) face à un agresseur. Alors quand tu en vis une dans lequel tu as le pouvoir de le faire taire et de le flusher, mais que tu préfères lui laisser toute la liberté de t’agresser, alors tu mérites d’en subir les conséquences. Parce que là, être sa victime, c’était TON choix!

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* Quand un mot n’existe pas, on l’invente!

4 questions au sujet des végétariens/végétaliens

D’habitude je donne des réponses. Aujourd’hui, je pose des questions.

QUESTION 1: Si, comme vous l’affirmez, être végé est une alimentation saine, alors pourquoi est-ce qu’à chaque fois que je rencontre une femme qui se vante d’être végé, elle fait de l’embonpoint? Sérieux, je n’ai jamais rencontré de végé minces. Par contre, les filles minces que je connais mangent de tout. Explication svp? Et si possible autre que le jugement facile de « C’est sûrement une anorexique ».

QUESTION 2: Si, comme vous l’affirmez, l’être humain n’est pas fait pour être carnivore…

Les animaux végétariens ont-il des canines?

QUESTION 3: Si, comme vous l’affirmez, être végé est une question de respect pour les êtres vivants, alors pourquoi est-ce que je n’ai jamais vu de végé être respectueux envers les non-végés? Parce que tous ceux que j’ai connu ont essayé de m’enfoncer leurs idéaux dans la gorge, et m’ont traité avec mépris de ne pas me convertir à leurs croyances. Et ce, malgré le fait que jamais je n’ai essayé moi-même de les convertir aux miennes. Au contraire, je leur ai toujours répondu que je respecte leur point de vue, mais que celui-ci ne me convient pas personnellement, voilà tout.

QUESTION 4: Si, comme vous allez probablement l’affirmer, les végés ne sont pas tous comme ceux dont je parle dans les questions précédente, alors pourquoi risquez-vous votre crédibilité en niant leur existence? Parce que j’ai visité bien des sites végé ces 10 dernières années, et les seuls qui parlaient des effets de cette nourriture sur la personnalité affirmaient que ça rend les gens plus aimables,  plus paisibles. Au lieu de nous avertir que, comme dans toute école de pensée, il y a toujours des zélés militants qui exagèrent, ils préfèrent colporter l’idée comme quoi les végés sont les gens les plus harmonieux et les plus respectueux qui soient.

Disons qu’avec tout ceux que j’ai rencontré à date, la seule chose que j’ai envie de leur répondre à ça, c’est Compost! (Puisque dire Bullshit irait à l’encontre de leurs valeurs.) Après tout, le plus grand meurtrier du 20e siècle était lui aussi un végétarien, ce qui démontre que le respect des êtres vivants dont se vantent les végés a trop souvent tendance à exclure le respect envers l’être humain.

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C’est la première fois que je trouve pertinent d’utiliser le Reductio Ad Hitlerium, parce qu’il n’y a pas meilleure preuve de la fausseté de l’argument « Végé = Respect des êtres vivants. »