La malédiction du bon gars gentil et sauveteur

Vous les connaissez, les bons gars ?
Vous savez, ces bons amis de gars que les filles apprécient tant, mais jamais au point de sortir avec? Ces gars qui comprennent si bien les filles mais qui se retrouvent toujours célibataires?  Peut-être en êtes-vous un vous-mêmes.  Si c’est le cas, vous vous reconnaitrez dans cet exemple typique: Un gars va commencer à fréquenter une fille qui est tombée très bas émotivement et psychologiquement suite à une rupture avec un ex abusif. Le bon gars va l’aider, la remonter, lui faire prendre plus de confiance en elle, bref il va lui permettre de s’épanouir comme jamais personne d’autre n’a pu (ou voulu) le faire avant.

Sa récompense: Dans une période allant de quelques mois à 2 ans plus tard, la fille se met à le bitcher et à l’haïr, avant de souvent retourner avec son ex, ou du moins commencer une relation avec le même genre de gars.

Pourquoi agit-elle ainsi après tout ce que tu as fait pour elle?
Inutile de lui poser la question. Elle ne saura pas quoi répondre, car elle-même ne le sait pas. Tout cela se déroule au niveau de l’inconscient. Elle ne fait qu’obéir à son instinct et à ses tripes.

Mais de quoi est constitué ces instinct et ces tripes, et qu’est-ce qu’ils lui dictent? Tout cela se déroule en 5 étapes successives:

ÉTAPE 1: La dualité sentiments VS logique

Ses sentiments font qu’elle n’aime que lui, d’instinct. Sa logique lui dit que dans le fond, c’est un gars dans ton genre qui lui faudrait. En prenant le temps d’accepter sa logique, en se forçant elle-même, en se disant que c’est pour le mieux, elle peut se conditionner à avoir des sentiments pour toi. Mais l’attirance, ce n’est pas quelque chose qui se contrôle par la logique. Aussi, dès que l’ex revient dans le décor et qu’elle est remise sur pied, donc prête à l’ affronter, la logique prend le bord, ainsi que ses sentiments pour toi qui en sont nés.

ÉTAPE 2: L’orgueil:

Sans savoir pourquoi, une fille va se sentir de plus en plus mal à l’aise, et avoir de plus en plus de ressentiments envers celui qui l’a aidé. Plus tu l’as ramassée à la petite cuillère et l’a remontée, et plus ses sentiments envers toi vont se gâter. Pourquoi? Parce que tu l’as vu/connu, au moment où elle était le plus vulnérable, le plus bas, celle où elle était le plus démolie. Or, personne n’aime montrer ses faiblesses, et personne ne connait autant ses faiblesses que toi. Cette situation finit par faire naître le point suivant:

ÉTAPE 3: La haine:
Son orgueil va finir par faire escalader le sentiment de malaise face à toi, son sauveur, au point où ça deviendra insupportable pour elle. Elle aura cette sensation, cette impression, que, comme tu l’as connu dans un moment faible, tu penses qu’elle est faible, chétive, instable, incapable de faire quoi que ce soit par elle-même, et surtout incapable de survivre aux mauvais côtés de la vie. Coincée avec la reconnaissance qu’elle te doit, mais ne veut pas te devoir à cause de l’humiliation de s’être montrée en tant que lavette à tes yeux, son psyché déploie le seul mécanisme de défense qu’il peut trouver pour régler son angoisse due à ce conflit: Te haïr pour mieux te fuir, et ainsi fuir ce sentiment d’humiliation insupportable. Puisqu’elle n’a pas de raisons véritables de te haïr, elle tentera sans cesse de te prendre en défaut, et réagira 100 fois plus négativement au moindre soupçons non-fondé qu’elle peut avoir à ton sujet, qu’à une vraie vacherie claire, nette et directe de son ex. Ce qui en vient à l’étape suivante:

ÉTAPE 4: La rébellion:

Non seulement elle cesse d’écouter tes conseils, elle commence à faire le contraire, juste pour te prouver qu’elle est maintenant une grande fille capable de prendre ses propres décisions. Hélas, la seule façon de te montrer qu’elle peut prendre SES décisions, c’est en ne prenant pas les tiennes. À cause de ça, elle en prendra des mauvaises, ce qui renforcera son humiliation et son ressentiment face à toi qui lui avait pourtant dit de ne pas faire ça. Elle n’arrêtera pas pour autant: Plus tu la préviendras contre son ex, plus tu lui remettra en face tout ce qu’il lui a fait, et plus elle va avoir envie de te montrer que tu te trompes. Elle enfile les sophismes en chaîne pour te comparer défavorablement à son ex, afin d’essayer à se prouver à elle-même qu’elle a raison d’agir ainsi avec toi. En manque de bonnes raisons, elle devient sournoise, menteuse, traître, bitch. Puisque, en guise de réponse, tu ne peux que lui montrer, preuve à l’appui, que c’est elle l’hypocrite qu’elle t’accuse d’être, la situation atteint son point culminant: Elle coupe tout contact avec toi. Ainsi, elle enlève de ses épaules la tâche impossible de se justifier auprès de toi, et également se justifier auprès d’elle-même, pour ses agissements illogiques, immoraux et ingrats envers celui qui ne lui a jamais rien fait que du bien. Cette étape est connue aussi sous un autre nom:

ÉTAPE 5: Le meurtre:

Elle ne te voit pas comme son sauveur, elle te voit comme le gars de la période où elle était rendue très bas. Et personne n’aime quoi que ce soit qui leur rappelle leur période très basse. Comme le veut le cliché: Elle doit t’éliminer car tu en sais trop ! Je n’ai pas étudié Freud, mais j’ai entendu parler de sa théorie, celle qu’il appelle le meurtre du père : Éliminer de sa vie celui qui l’a mis au monde et l’a soutenu dans les moments les plus faibles. L’éliminer afin de se débarrasser de l’impression qu’il nous empêche de grandir. Tu as vu cette fille dans son côté le plus bas et le plus humiliant? Alors que tu le veuille ou non, elle associe maintenant ton image à cet état dans lequel elle était. Elle doit se prouver à elle-même qu’elle n’est plus la petite fille sans défense que tu as connu, et c’est la seule façon par lequel elle est capable de le faire.

Voilà pourquoi celui qui aime jouer au sauveur de filles en détresse ne se ramasse jamais qu’avec ça: des filles en détresse, qui cessent de vouloir de lui lorsque le moment de détresse est passé.

De « bon gars » à « player salaud » à « affectivement équilibré »

Dans ma vie amoureuse, j’ai traversé trois périodes successives:

PÉRIODE 1: Le bon gars
C’était l’époque où les filles correctes ne me voulaient qu’en tant qu’ami et rien d’autre. Tout ce que j’attirais, c’était…

  • Des filles full timides antisociales pour qui l’idéal de vie était de se faire vivre par le BS, ne jamais quitter la maison, ne jamais voir personne, et avoir un chum avec les mêmes pas-de-buts dans la vie.
  • Des filles traumatisées par leurs ex dominateurs. Des filles qui se permettaient de me traiter comme d’la marde, en revanche contre la masculinité, parce que MOI je n’étais pas intimidant.
  • Des filles on the rebound qui, après une relation catastrophique, avaient besoin de moi pour les ramasser et en recoller les morceaux. Mais dès qu’elles étaient remises sur pied, elles repartaient vers les écoeurants.
  • Des filles en couples qui voulaient juste avoir une p’tite aventure, mais qui jamais n’auraient voulu de moi sérieusement.
  • Des bitchs dominantes qui confondaient mon respect pour de la soumission. La dernière m’a tellement écoeuré des relations de couple qu’elle m’a guéri à tout jamais de ma dépendance affective. Ce fut la fin de ma période 1.

PÉRIODE 2: Le Player Salaud
Il est important de noter que contrairement aux bons gars qui virent frustrés, jamais ne n’ai adhéré à la pensée comme quoi il faut être un salaud pour séduire les filles. Aussi, je n’ai eu que des relations amicales et respectueuses avec elles.

L’affaire, c’est que je ne démontrais aucune attirance envers elles, ni amoureuse ni sexuelle, ni même dans le but de devenir son bon ami proche. Cette attitude « je te respecte mais tu me laisses indifférent malgré mon hétérosexualité » semblait en intriguer plusieurs. Elles abordaient donc avec moi le sujet du couple et de l’importance que ça avait dans ma vie. J’ai toujours été franc, clair et précis en expliquant d’avance que je n’étais pas capable de ressentir le sentiment amoureux, donc que amitié+sexe était le maximum de ce que je pouvais donner. Par conséquent, je ne désire pas de relation de couple.

Ces filles étaient des romantiques, le genre à ne vouloir qu’un couple stable. Je m’attendais à ce qu’elles me disent que dans ce cas-là, elles ne sont pas intéressées. Erreur! À chaque fois, elles acceptaient mes conditions. Cette période a coïncidé avec mon retour aux études, d’où le fait que j’ai eu plus d’amantes durant ces deux ans que dans toute ma vie jusque-là.

Le problème, c’est que quand je les prévenais d’avance de mon incapacité à ressentir de l’amour, elles disaient toutes « T’as peut-être juste pas encore rencontré la bonne. » Apparemment, ça signifiait que chacune d’entre elle pensaient que ça pouvait être elle, « la bonne ». Elles se donnaient donc la mission de me le prouver, pour peu que je leur en laisse la chance. Voilà pourquoi, contre toute attentes, elles acceptaient mes conditions amitié+ sexe seulement: C’était la seule opportunité qu’elles avaient pour le faire.

Je dois dire que ces filles-là étaient, pour la plupart, de fantastiques amantes. Quand une fille essaye de gagner ton coeur en utilisant la sexualité, c’est incroyable comment elle peut se montrer ouverte et cochonne.

N’empêche qu’à chaque mautadine de fois, je leur brisais le coeur parce qu’elles s’attachaient toujours à moi, plus que moi je pouvais le faire envers elles. Puisque j’avais pris la peine de les prévenir d’avance que notre relation ne déboucherait jamais à rien de sérieux, je n’étais pas un player salaud. Sauf qu’à leurs yeux, c’était quand même ça que j’étais. Et c’était en tant que tel qu’elles me forgeaient une réputation, renforçant aux yeux des autres l’idée comme quoi pour séduire les filles, il faut être un salaud.

PÉRIODE 3: Le gars affectivement équilibré.
Après 3 ans de vie de player involontairement salaud, « la bonne » est arrivée, par hasard, sans que je la cherche. D’accord, nous avons éventuellement fini par nous séparer. N’empêche que nous avons eu droit à une relation harmonieuse qui a duré 12 ans ½, et sommes restés bons amis par la suite.

Ce qui a fait que j’ai fini par trouver la bonne?
Dans ma période bon gars, je faisais tout pour plaire. Au lieu d’être moi-même, j’essayais de me plier aux goûts des filles. Le problème, c’est que quand tu joue au caméléon, la fille se rend vite compte qu’elle ne peut jamais voir tes vraies couleurs. Ça te rend louche. Ça éveille la méfiance. Et aucune fille ne peut d’un gars louche dont elle se méfie.

Par contre, dans ma période player salaud, je ne voulais rien savoir du couple. Par conséquent, je n’essayais pas de séduire. Je n’avais rien à démontrer. Je n’avais rien à prouver. Je restais donc à 100% moi-même. Ma vraie personnalité a plu, et le jour où celle-ci a plu à une fille dont la personnalité m’a plu également, le déclic s’est fait tout seul, sans que j’ai eu à forcer les choses.

Et voilà comment j’ai passé de bon gars à player salaud à affectivement équilibré.

Le pire des gars qui soit: Le Bon Gars!

Être un gars correct, ou seulement être un gars qui ne fait rien de pas correct.
Parce que oui, il y a une différence.

Un bon gars, c’est un gars plate.
Habituellement, ceux qui ne font rien de mal, afin de bien paraître, sont aussi ceux qui ne font rien de bien non plus. En fait, ils ne font rien tout court. Par conséquent, les filles disent qu’un gars gentil, communément appelé un bon gars, c’est un gars plate. Il n’est PAS infidèle, il n’est PAS physiquement violent, il n’est PAS verbalement violent, il n’est PAS fumeur, il n’est PAS buveur, il n’est PAS drogué, il n’est PAS dépensier… Ok, sur ces points, ce sont des bonnes choses, mais tout ce qu’on à a dire de lui est « il n’est PAS », et c’est tout. Bref, il a les mêmes qualités et les mêmes défauts qu’une moulure sur un coin de mur: Il fait partie du décor, il ne dérange pas, mais on se demande bien à quoi il sert.

Être réfléchi et observateur
C’est que le bon gars qui ne fait rien de pas correct, c’est un gars réfléchi et observateur. Il voit les erreurs et les travers des autres, ce qui lui permet de ne pas les répéter. Il ne prend aucun risque car il est plus intelligent que les autres, et a un grand sens du sacrifice qu’il décrit sous une autre appellation : Être raisonnable. Il trouve toujours une façon plus avantageuse de tout faire, et il ne manque pas de le démontrer à sa copine. Si, par exemple, la fille veut aller voir un film, il lui fera comprendre que le prix du transport, de deux billets de cinéma, sans compter les prix prohibitifs de la nourriture à ces endroits, est un investissement exagéré pour à peine une heure et demie de divertissement. Il lui fera comprendre que dans six mois à peine, le film sortira au club vidéo et qu’elle pourra le louer pour une fraction du coût, en plus de pouvoir le regarder autant de fois qu’elle le voudra. Au pire, si elle tient à ne pas attendre pour le voir, il lui en downloadera une copie illégale qu’elle pourra regarder sur écran 10X10 cm. Qu’importe la mauvaise qualité du son et de l’image, tant qu’on voit ce qui se passe et qu’on comprend l’histoire, c’est ce qui importe, non?

Logique avant romance
Le bon gars qui ne fait rien de pas correct se croit romantique lorsqu’il offre une fleur en plastique à son amie. Puisque les roses véritables fanent rapidement, il dira que cette rose synthétique, au moins, durera éternellement, tout comme son amour pour la fille. Un bon raisonnement qui tient la route, sans compter que les vraies roses coûtent une fortune. Hélas, pour une raison étrange, la fille ne semble pas apprécier ce geste à sa juste valeur. Se pourrait-il que la logique et la romance se mélangent mal?

Prudence = Perfection
Le bon gars qui ne fait rien de pas correct n’ose jamais prendre le moindre risque, ni s’affirmer. C’est qu’il ressent toujours le besoin de prouver qu’il ne fait rien de pas correct, et la seule façon de le démontrer, c’est de comparer favorablement son inaction contre une action négative d’un autre. Ainsi, il aura toujours l’air de vouloir démontrer qu’il est mieux que les autres. De la part d’un gars qui ne fout pas grand chose de sa vie, faut avouer que c’est culotté.

Passivement agressif
Le bon gars qui ne fait rien de pas correct n’agit jamais ; il se contente de réagir. Il arrive dans un milieu, s’arrange de façon à être bien en vue et remarqué de tous. Puis il attend passivement, telle une cible offerte, que quelqu’un ose dire ou faire quoi que ce soit à son sujet. Comme il est toujours sur la défensive, il saura démontrer tous les torts et les travers de celui qui osera l’attaquer, dans le but évident de prouver à tous qu’il vaut mieux que l’autre. Et comme le bon gars qui ne fait rien de pas correct tombe toujours pile dans ses arguments en frappant l’autre là où ça fait mal (Il est observateur, souvenez-vous), on le voit comme un sadique, un antisocial qui prend plaisir à humilier les gens. Heureusement, le bon gars qui ne fait rien de pas correct connaît la réponse parfaite à cette accusation : « C’est LUI qui m’attaque alors qu’il est cent fois pire que moi, et c’est MOI le chien sale alors que je fais juste me défendre? » Comme il n’y a aucune façon de répliquer contre ça en ayant raison, le bon gars qui ne fait rien de pas correct prouve de façon irréfutable que la majorité des gens qui l’entourent ne sont pas des gens bien, puisqu’ils prennent le parti de l’agresseur et non de la victime innocente. Étrangement, il ne comprend pas pourquoi lui qui ne fait rien de pas correct, lui qui est un véritable modèle pour la société, n’est pas plus populaire que ça.

Trop de respect, c’est comme pas assez.
Le bon gars qui ne fait rien de pas correct respecte la femme. Ou du moins, il n’est pas coupable d’irrespect flagrant envers elle. Par conséquent, il exige le même respect de la part de la femme en retour. Un respect total de ses goûts, ses envies, ses idées, et surtout de son droit de dire NON à toute proposition qui ne lui plaît pas. Après tout, quand une femme dit non, ne sommes-nous pas, nous, les hommes, dans l’obligation légale, sinon morale, de respecter son refus? La femme doit donc s’attendre à un traitement égal de sa part. Ce n’est que justice, après tout. Et c’est ainsi que le bon gars qui ne fait rien de pas correct exerce à outrance son droit de veto, refusant ainsi toutes sortes d’activité que lui propose sa copine, sous prétexte qu’il considère les dites activités comme étant une perte de temps et/ou d’argent, et il a toujours de bons arguments pour prouver ce point de vue. Et si elle ose se plaindre qu’ils ne font jamais rien, il brandira haut et fort le manque de respect qu’elle a pour lui, de vouloir le forcer à faire des choses qu’il n’a pas envie.

Avoir la loupe braquée sur soi
Ce que les filles n’aiment pas de la part d’un gars qui ne fait rien de pas correct, c’est qu’il a l’air de passer le plus clair de son temps à l’observer, l’analyser, la juger. Avec lui, elle va avoir l’impression qu’elle est constamment sous une caméra de surveillance. Il a le don de la mettre mal à l’aise car il sait qu’à la moindre chose qu’elle fera qui ne sera pas correct aux yeux du gars, il lui fera une longue tirade pour lui expliquer ce qu’il a à lui reprocher. Il pourra alors reprocher en plus à la fille de ne pas vouloir comprendre ses intentions véritables : Il ne dit pas ça pour la caler, il lui fait juste prendre conscience de ce qui ne va pas chez elle afin qu’elle puisse s’améliorer. C’est pour l’aider qu’il fait ça, c’est tout. Là encore, le bon gars qui ne fait rien de pas correct ne comprendra pas pourquoi la fille finira par s’en éloigner, allant jusqu’à préférer la compagnie d’un gars pas correct.

Le problème, c’est que personne n’aime se faire traiter comme un enfant.
Tout le monde a passé en moyenne les vingt premières années de sa vie à se faire dire quoi faire, quoi ne pas faire, et à se faire corriger. Une fois rendus adulte, enfin libérés de l’emprise des parents, des éducateurs, des professeurs, on peut enfin être soi-même et pouvoir agir comme bon nous semble sans avoir toujours quelqu’un pour nous surveiller, nous donner des ordres et nous faire des reproches. Déjà que beaucoup de ceux qui travaillent ont à endurer ça de la part de leurs patrons, la dernière chose qu’ils ont envie est de devoir en plus subir ça dans leur vie privée.

Personne n’est parfait
Tout le monde à des torts, tout le monde le sait, et tout le monde l’accepte. Si tout ce que vous êtes capable de faire est de donner aux gens l’impression qu’ils valent moins qu’une merde, en leur remettant sans arrêt leurs torts et leurs travers en pleine face, il ne faut pas s’attendre à ce que vous soyez aimés et respectés.

Vous sentez-vous visés?
Après la lecture de ce texte, est-ce que votre premier réflexe est dire : Bon, c’correct, j’ai compris, désormais je vais dépenser sans compter, sortir à tous les soirs et agir en cave puisque c’est ça que ça prend pour rendre les filles heureuses? Parce que si c’est la première chose qui vous vient en tête, c’est non seulement un signe comme quoi vous êtes un gars qui ne fait rien de pas correct, votre orgueil vous met encore trop sur la défensive pour vous permettre d’améliorer la situation. Vous n’avez donc pas fini de vous plaindre de votre impopularité.

Il faut commencer par voir ses erreurs, et ensuite les reconnaître comme telles, avant de pouvoir y changer de quoi. Je comprends que vous agissez de la meilleure façon possible selon votre jugement. Mon but ici n’est pas de vous dire que vous agissez mal. C’est de vous aider à améliorer vos relations.

…Parce que c’est ÇA que vous faites de pas correct.