S’entraîner avec sagesse.

Voici à quoi ça ressemble, au bout de six mois, une résolution du nouvel an qui n’est pas abandonnée en cours de route.  À l’aube de mes 49 ans, me voilà dans la meilleure forme de ma vie, et c’est sans la moindre appréhension que je vois arriver la cinquantaine. 

Ce qu’il y a de bien, lorsque l’on fait sans cesse des efforts afin de s’améliorer non-stop, c’est que l’on n’a jamais besoin de ressentir de la nostalgie pour ce que l’on a déjà été.

Bien que l’on voit déjà l’amélioration, je ne suis encore qu’à mi-chemin avant d’atteindre l’objectif que je me suis fixé, c’est à dire atteindre mon plein potentiel personnel de force et d’endurance.  Ensuite, je passerai à l’étape plus relaxe, celui de l’entretien.  C’est à dire passer de l’entrainement intense et régime modéré actuel, à l’entrainement modéré et régime relax.  Prendre mon poids une fois par semaine, et ajuster entrainement et nourriture de la semaine à ce moment-là, pour m’assurer de garder stable la bonne forme.  

Il y a une personne, ex-connaissance à moi, qui avait aussi comme résolution l’amélioration physique pour l’été de 2017.  Et cette personne a échoué en un an ce que j’ai réussi en six mois.  Il faut dire que notre approche de l’entrainement est très différente.  Et c’est en l’observant que j’ai compris pourquoi certaines méthodes fonctionnent alors que d’autres non.  Par exemple, tandis que…

L’AUTRE : Se plaignait sans cesse comme quoi il y avait toujours foule au gym, et que ça lui est un turn-off total.
MOI : Je faisais partie de la foule.  Mieux encore: J’utilisais la foule.  À chaque fois qu’une machine que je voulais était occupée, au lieu d’attendre et/ou de chialer, j’allais à la première machine libre que je voyais.  Machine que, autrement, je n’aurais pas été porté à utiliser.  Ça a diversifié mon entrainement.  Ça a même rajouté à ma routine des exercices que je n’aurais pas découvert autrement.

L’AUTRE : Courait sur les tapis roulants et les elliptiques.  Or, quand on court pour aller nulle-part, faut pas être surpris de ne pas atteindre son but.
MOI : La course, je la faisais deux fois : De chez moi en allant au gym, et ensuite du gym en allant chez moi, ce qui est beaucoup moins ennuyant. D’ailleurs…

L’AUTRE : Recherchait sans cesse une personne pour l’accompagner dans ses exercices, car elle trouvait l’entrainement ennuyant.
MOI : Je ne m’ennuie pas.  Au contraire, le fait d’observer, de penser à chaque exercice, de les planifier, de les diversifier, de me concentrer sur ce que je fais, fait que je n’ai pas besoin d’une personne pour me distraire.  Parce que c’est tout ce que ça ferais, justement: Me distraire de mes exercices, ce qui serait contre-productif.

L’AUTRE : N’utilisait pas ce que le gym pouvait vraiment offrir.
MOI : Car en effet, la course, le cardio, on peut faire ça partout à l’extérieur.  Par contre, les poids, haltères et autres machines à travailler les muscles, on ne peut pas trouver ça dans la rue.  C’est donc là-dessus que je travaille lorsque je vais au gym.

L’AUTRE : Ne faisait que du cardio.
MOI : Je fais de tout: Bras, jambes, poitrine, ventre, dos, muscu, cardio, force, résistance, endurance… Le corps brûle les gras et prend du muscle beaucoup mieux lorsque toutes les parties sont sollicitées, surtout de toutes les façons.  

L’AUTRE : Se vante d’avance de ses résultats à venir.  C’est une très mauvaise idée, car une fois que l’on a conditionné tout notre entourage à attendre nos résultats, ça nous met de la pression.  Ça transforme en corvée obligatoire ce qui aurait dû être une activité volontaire, et ça devient d’autant plus humiliant si on échoue dans nos objectifs.  
MOI : Je suis resté humble et discret.  Ainsi, ma victoire actuelle est une annonce agréable et positive qui prend tout le monde par surprise.  Et si j’avais échoué, alors personne ne l’aurait su.

L’AUTRE : Son objectif: Perdre 60 lbs / 27 kgs.  Par conséquent, son but était encore très loin.
MOI : Mon objectif: Aller au gym de 2 à 4 fois par semaines, faire 10 exercices, trois sets de 10 répétitions, jamais les mêmes exercices que le jour précédent.  Donc, à tous les jours où je revenais du gym, j’étais satisfait car j’avais atteint mon but.  Donc, tandis que…

L’AUTRE : Met son focus sur la perte de poids, donc sur le résultat de l’exercice…
MOI :  Je mets mon focus sur l’exercice.  Non seulement ça m’apporte la satisfaction quotidienne d’avoir atteint mon but, le résultat sous forme de perte de gras et de gains musculaires ne devient plus qu’un bonus, une prime qui se rajoute agréablement à la satisfaction du travail bien fait.  Par conséquent…

L’AUTRE :  Changeait de succursale, recherchant le gym qui lui conviendrait, sans jamais vraiment le trouver.
MOI :  Je m’adapte! Non mais sérieux, là, le principe de faire de l’exercice, c’est de forcer le corps et l’esprit à s’adapter à des situations qui ne lui sont pas familières, d’où évolution à tous les niveaux.  On va au gym pour chercher le challenge, l’inconfort.  Si tu y vas pour chercher ton petit confort, c’est perdu d’avance.

L’AUTRE : Bon, j’avoue, je ne connais rien de son régime alimentaire.  Tout ce que je peux dire, c’est que pour bien des gens, un régime consiste à manger moins, et à abandonner toute la junk food qui lui faisait tant envie.  Elle se retrouve donc à vivre sur une nourriture qui ne lui est pas familière, à quantité insatisfaisante, et à déprimer au sujet de tous ces mets qu’elle ne pourra plus jamais se permettre.
MOI :  J’ai utilisé une méthode en trois facettes:
– Facette 1: Je ne change pas la quantité de nourriture à laquelle je suis habitué.  Mais bon, au départ, je ne mangeais pas comme un ogre non plus.
– Facette 2: Six jours semaines, que des fruits, des légumes, peu de volaille, presque pas de viande, pas de pain ni ses dérivés.
– Facette 3: Le samedi, je mange tout ce que je veux, la quantité que je veux.  Car en effet, renoncer à la poutine et à la pizza pour toujours, ce serait déprimant.  Il m’est beaucoup plus facile moralement de me dire que samedi s’en vient.

L’AUTRE : Y a renoncé, préférant maintenant nier la réalité, se mentant à soi-même au sujet de son poids, changeant sa mentalité pour adhérer au mouvement Fierté Ronde, criant au FAT SHAMING contre tous ceux qui lui rappellent qu’elle a passé des années à chercher à en perdre.
MOI : Je continue le cardio, la bonne alimentation, la musculation, l’endurance, et, par conséquent, l’évolution positive.

Mais je crois que la plus grande différence, c’est le fait que pour…

L’AUTRE : Les exercices et la bonne alimentation sont un mal nécessaire, une obligation planifiée pour n’être que temporaire, le temps d’atteindre la bonne forme.
MOI : Les exercices et la bonne alimentation sont un bien nécessaire, quelque chose de volontiers, que je planifie bien garder pour le reste de ma vie, pour garder la bonne forme longtemps.

Ceci dit, si ma tendance habituelle se maintient, d’ici quatre ans, j’aurai repris le poids perdu.  Je ne crois pas que ça va arriver.  Mais même si c’est le cas, et alors?  Premièrement, j’aurai toujours les gains musculaires obtenus.  Ensuite, je n’aurai qu’à recommencer, et je réussirai de nouveau, voilà tout.

 


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