AVERTISSEMENT: Ce chapitre contient des scènes de sexe, bien qu’elles soient fortement censurées.
Chapitre 2: DES HOMMES BI ET DES ZOMBIES
Pour le reste de cette première journée qui a mal commencée, je suis en mode gentleman. Je jase mais je reste bref, poli, souriant. Je n’essaye pas de faire de blagues. Je me porte même volontaire pour faire l’Everest de vaisselle dans la cuisine. Ça m’occupe et me rend utile. Et quand les filles fouillent dans le frigo en planifiant le souper, je me porte aussi volontaire pour aller braver le froid et aller à l’épicerie chercher ce qui manque, pour peu que Tamara me prête les clés de son char. Elle accepte. Ça va les libérer de ma présence pour au moins une heure et demi, ce qui devrait leur permettre de parler librement et sans malaise causé par ma présence, s’il en reste.
À mon retour, tout a l’air ok. Je ne vois plus que Julie, Tamara et ses 3 plus jeunes enfants, puisque Britney et son chum William se sont enfermés dans la chambre de ce dernier pour le reste de la soirée. Le souper se déroule bien, dans une atmosphère cool et détendue. Plus tard en soirée, tandis que Tamara est à la douche, Julie vient me parler en privé:
JULIE: Bon! J’ai eu le temps de parler à Tamara. Elle a compris que tu ne disais pas ça pour l’attaquer ni la niaiser.
MOI: Eh bien tant mieux.
JULIE: Mais je lui ai aussi fait comprendre qu’elle n’avait pas d’affaire à te tomber dessus comme ça avec ses questions sur le fait que t’es pas bi.
MOI: Merci. Mais sérieux, là, c’était quoi son but?
JULIE: Tu demandes pas à la bonne personne. Tamara est ben fine, mais des fois est difficile à comprendre. Tk, on en a jasé, pis ben, tu comprendras qu’y s’passera rien à soir.
MOI: Oh!?
JULIE: Essaye de la comprendre, un peu. Tu l’as quasiment traitée de violeuse alors que c’est elle qui s’est fait violer. Dire à une victime de viol qu’à vaut pas mieux que son violeur, j’pense pas qu’y’existe de remarque plus insultante ou plus rabaissante.
MOI: Mais comment j’pouvais savoir!?
JULIE: C’est beau, elle a compris que c’était une coïncidence. Mais pour l’instant, elle est comme pas trop à l’aise avec toi, fa que elle veut te connaître mieux avant qu’y s’passe de quoi.
MOI: C’est ben correct. Anyway, je t’ai toi pour cette nuit. C’est donc toi qui aura toute mon attention et toutes mes caresses pour toi toute seule.
Julie détourne le regard, un peu gênée.
JULIE: Euh… j’aimerais ben ça, mais…
MOI: Mais?
JULIE: Ben, c’est parce que… Moi, je vais dormir dans le grand lit de Tamara avec elle. Pis comme je viens de te dire, elle n’est pas encore ben ben à l’aise avec toi, fa que toi tu t’installeras sur le fauteuil du salon. C’est la seule autre place qui reste dans’maison pour dormir.
MOI: Ah? Euh… Ok!
JULIE: Ça t’dérange pas trop?
Ayant tiré leçon de ce qui se passe lorsque j’exprime mon mécontentement, je décide d’être compréhensif et conciliant.
MOI: Oh, moi je suis un invité ici, alors je trouve tout à fait normal et acceptable de suivre les indications de la maîtresse de maison.
JULIE: T’es sûr?
MOI: Oui oui, pas d’trouble.
Pas de trouble, en effet, jusqu’à ce que je réalise ce que cette situation implique.
MOI: Euh… Attends minute… Vous êtes amantes, pis vous allez dormir dans le même lit… Est-ce que vous allez…
JULIE: Baiser ensemble elle pis moi? Euh… Ben… On le fait une fois par mois à chaque fois qu’on se voit, pis là ça fait un mois qu’on s’est pas vu, fa que… Pis tsé, si je lui refuse parce que t’es là, c’est pas ça qui va la mettre de meilleure humeur après toi.
MOI: Je vois!
JULIE: Ça t’déranges-tu?
Mon amante et une autre fille, soit les 2 filles qui m’ont amenées ici expressément pour les baiser, vont passer la nuit seules toutes les deux, à baiser ensemble, dans sa chambre, la porte fermée, dans son grand lit qui est en fait 2 lits Queen collés ensemble, tandis que moi je vais être couché sur le fauteuil du salon, juste à côté de la porte ouverte de la chambre des 3 plus jeunes enfants, ce qui fait que je ne peux même pas soulager mes tensions phalliques en solo sans risquer de me faire surprendre par l’un d’eux. Je me retrouve à essayer de dormir jusqu’à 2 ou 3 heure du matin sous les gémissements orgasmiques fréquents de Tamara et de Julie, ainsi que de Britney et William provenant de la chambre de ce dernier. En quoi est-ce qu’une telle situation pourrait me déranger, voyons!? [/amèrement sarcastique]
En tout cas, j’ai appris une chose ce jour-là: Quand tu rencontres la fille avec qui tu vas faire un ménage à trois et qu’elle te demande si tu as déjà eu une relation homosexuelle, si t’es pas cave, tu vas répondre OUI!
La nuit est courte. Le réveil est brutal, et est sous la forme de la musique thème du générique de ce nouveau dessin animé que je ne connais pas encore:
Un jour je serai le meilleur dresseur ♫
Je me battrai sans répit
Je ferai tout pour être vainqueur ♫
Et gagner les défis
Je parcourrai la Terre entière ♫
Traquant avec espoir
Les Pokemons et leurs mystères ♫
Le secret de leur pouvoir
Pokemon
Attrapez-les, c’est notre histoire ♫
Ensemble pour la victoire
Pokemon ♫
Rien ne nous arrêtera
Notre amitié triompheraaaa… ♫
Trois enfants, un samedi matin, un salon contenant la seule TV de la maison… J’aurais dû me douter que ça se passerait ainsi.
Anyway, c’est pas comme si mon sommeil avait été réparateur, avec les rêves que j’ai fait. Dans l’un d’eux, j’étais seul dans une école que je parcourais en vain sans trouver le gym où se déroulait mon bal. Dans un autre, j’attendais éternellement un bus qui n’arrivait jamais. Dans un autre encore, j’étais coincé dans un ascenseur qui allait partout, se prenant même parfois pour une montagne russe, sans jamais me déposer là où je voulais aller. Je n’ai pas besoin d’un psy pour comprendre ce que ces rêves signifient. Ils ne sont que le reflet de mon sentiment d’être abandonné, de me faire mettre de côté, d’avoir raté le bateau. Depuis Geneviève La Coloc de l’Enfer, je m’étais juré que plus jamais je ne me tiendrais avec des gens capables de me faire sentir aussi reject et loser. Ça a bien l’air qu’on n’a aucun contrôle là-dessus. Pfff…
Je me lève, Il est 7:30 am. Je prépare mon déjeuner, et tant qu’à y être, celui des enfants. Ce n’est que quatre heures plus tard, soit à 11:30, que Tamara et Julie daignent enfin se lever. Je demande à Tamara si c’est ok que je puisse faire un somme dans son lit parce que j’ai dormi vraiment peu, et mal. Elle comprend et accepte. Je la remercie.
Je vais à la salle de bain. Je plie, roule et humecte légèrement de salive deux carrés de papier de toilette de façon à me créer des bouchons d’oreille super isolant du bruit, un truc que j’ai créé chez mon ex pour des raisons semblables. Au moment où je suis debout, à côté du lit, Julie vient me rejoindre. Elle ferme la porte et vient s’asseoir sur le bord du lit devant moi. Elle porte une robe de chambre rouge décolleté qui me cache presque rien de sa lourde poitrine. Elle me regarde en souriant. Elle pose sa main sur mon entrejambe et commence à me masser le zipper. Elle me fera une délicieuse pipe qui adoucira quelque peu mon humeur. Puis, elle me guide au lit et pose la douillette sur moi et me donne un bisou de bonne nuit. Elle repart en fermant la porte. Je ferme les yeux, satisfait et heureux.
Trois heure quinze de l’après midi. Je me réveille en pleine forme. L’avantage d’avoir dormi si tard, c’est que je suis certain que je vais pouvoir doublement performer ce soir. Je me lève donc, full positif. Je mets mes jeans, je sors de la chambre et… Je trouve la maison vide. Il y a une petite note sur la table me disant qu’ils sont tous partis faire une épicerie pour le souper de ce soir. Bah, aussi bien, ça va me permettre de prendre une douche et me raser, et pas juste la face.
Une heure plus tard, je suis tout beau et propre. Julie, Tamara et la petite famille reviennent. Tout le monde est joyeux et mes deux futures partenaires ont l’air très heureuses de me revoir. Elles sont cependant accompagnées d’un homme que je ne connais pas, mais qui se présente comme s’appelant Justin. Il est grand, il est blond, il est bronzé, il est beau, il a de belles dents blanches et il est pas mal plus athlétique que moi. Bref: je l’haïs déjà. J’espère juste qu’il n’est pas un amant de Tamara et qu’il n’est pas ici pour la baiser ce soir. Julie me donne quelques uns des sacs d’épiceries qu’elle trimbale, et elle m’entraîne avec elle à la cuisine:
JULIE: On a rencontré Justin tantôt à l’épicerie. C’t’un vieil ami à Tamara. Ça faisait ben longtemps qu’elle ne l’avait pas vue, fa qu’elle l’a invité pour souper.
MOI: Bah, tant qu’elle l’a pas invité à coucher.
JULIE: Euh…
Son hésitation est très éloquente.
MOI: Attends… Elle l’a invité à coucher?
JULIE: Ben… Tsé, quand j’te disais que j’ai déjà participé à un ménage à trois avec elle pis un de ses amants? Ben, l’amant, c’était lui. C’était l’été passé, pis après ça il partait travailler à Sherbrooke. Il enseigne là-bas. Mais là, il est revenu pour la fin de semaine. C’est la seule occasion qu’ils vont avoir pour de baiser avant l’été prochain.
MOI: Mouain! Il ne planifie pas vous rebaiser toutes les deux à soir, j’espère? Ou si oui, j’espère qu’au moins je vais pouvoir participer, au lieu d’être encore mis de côté.
JULIE: Tamara l’a proposé, qu’on rebaise ensemble, elle, moi pis lui. Mais j’ai dit que si on faisait ça, je préférais que tu participes.
MOI: Ah, tout de même. Merci!
Bon eh bien, je vivrai une baise à quatre au lieu d’une baise à trois. Qu’importe! L’important c’est que je vais pouvoir quand même me taper deux filles qui vont se gouiner devant moi.
JULIE: C’est là qu’elle a dit que finalement, ce serait peut-être mieux s’ils passaient la nuit ensemble, juste eux deux.
Entendre ce genre de chose, ce n’est pas ça qui aide l’estime de soi. Même moi, je peux entendre l’amertume dans ma voix lorsque je dis:
MOI: Je vois. Vouloir baiser en groupe, mais finalement préférer laisser faire si je participe. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça l’a fait chier en estie, le fait que je ne sois pas bi.
JULIE: C’pas ça! C’est juste que, comme je te dis, c’est la seule nuit qu’ils vont pouvoir passer ensemble avant encore 5 mois.
MOI: R’garde, j’veux pas faire mon jaloux ni mon frustré, là, mais mets-toi à ma place… C’était planifié que je vive un ménage à trois pendant trois jours avec vous deux, et là ça fait deux soirs de suite que je me fais tasser parce que chus straight, et ce par quelqu’un qui se vante d’avoir l’esprit ouvert.
Il est vrai que si elle avait l’esprit aussi ouvert que ses cuisses, ça ne se passerait pas ainsi. Le visage de Julie s’illumine.
JULIE: Oh, je comprends, là! Tu pensais qu’on avait planifié de te faire vivre ton trip à trois pendant les trois soirs.
MOI: C’était pas l’cas?
JULIE: No-Non! Oui, c’est vrai qu’hier c’était supposé qu’on le fasse, sauf que tu l’as refroidie ben raide avec tes remarques sur le viol et l’inceste.
MOI: …
JULIE: Mais ce soir, c’était prévu d’avance qu’elle couche avec Sébastien, un autre de ses amants. On avait même parlé de le faire à quatre si ça t’avais tenté. En tout cas, on en parlait avant que tu la refroidisse, fa que je ne sais pas si elle te l’aurait proposée. Mais anyway, quand elle a vue Justin à l’épicerie, elle a appelé Sébastien pour le canceller. Fa que, si y’en a un qui devrait être frustré, c’est Sébastien. Parce que c’est lui qui s’est fait canceller sa baise pour un autre gars.
Ce que je retiens de cette histoire finalement, c’est que je viens de passer à côté d’un trip à 4. Même si c’est un peu moins le fun qu’à 3, ça m’aurait quand même plu. Un autre détail me tracasse:
MOI: Ok! Fa que ça s’passe comment à soir? Y’a pas assez de place pour dormir à deux sur le fauteuil. Ça veux-tu dire que même si tu ne fait pas de ménage à trois avec eux-autres, tu vas dormir dans leur lit pendant qu’ils baisent?
JULIE: Non! À soir, on couche ensemble toi pis moi dans la chambre de William. Il va passer la nuit chez Britney.
Bon, au moins, je ne serai pas tenu à l’écart de toute l’action. Je pourrai baiser mon amante, c’est au moins ça. N’empêche, c’est vraiment chiant d’apprendre, une fois que c’est raté, tout le fun que tu as failli avoir. Je suppose que mon humeur parait dans mon visage, car elle me demande:
JULIE: Ça t’fais pas plaisir?
MOI: Oh, au contraire, je suis très content. Mais t’sais… J’ai toujours été un gars compréhensif et respectueux. Jamais je n’ai forcé une fille à faire quoi que ce soit sexuellement avec moi. Fa que, si ça lui tente vraiment pas de le faire, le ménage à trois avec moi, elle a juste à le dire. Moi, ça va m’éviter d’attendre après quelque chose qui n’arrivera jamais. Pis elle, elle n’aura pu à sentir de pression. Comme ça, tout le monde y gagne.
Julie fais un petit sourire. Elle se rapproche et se colle à moi.
JULIE: Ben non, rassure-toi, je te jure que ça va se passer. Demain soir, ça va être toi, moi et elle, et tu vas pouvoir nous baiser autant que tu voudras. Tu t’es-tu déjà fait sucer par deux filles en même temps? Ben demain, je te jure qu’on va le faire. Pis tu sais quoi? Quand tu vas venir, m’as pas arrêter de te sucer pour te finir à la main comme tantôt. Tu vas pouvoir venir dans ma bouche, pis j’vas avaler.
Cette proposition me surprends. Elle qui m’a déjà dit en détester le goût. Je ne voudrais surtout pas qu’elle se force, ça risque juste de lui enlever l’envie de me faire des fellations. ce serait dommage car elle est très bonne.
MOI: Wow! Mais, euh… T’es pas obligée. J’voudrais pas que…
JULIE: R’garde, si j’te le propose, c’est parce que j’en ai envie. Tu ne me forces pas du tout, tu ne m’as jamais forcé à rien faire, et c’est pour ça que j’ai envie de le faire. Parce que tu le mérites.
MOI: Wow! Ben, euh… Merci!
Julie pose sa main sur la bosse qui, dans mon jeans, pousse rageusement contre la fermeture éclair.
JULIE: J’espère juste que t’as assez dormi pour t’occuper de moi toute seule a’ soir? Parce que j’te préviens, j’ai autant d’appétit que deux nymphos.
Dix heure du soir. Les enfants sont couchés et dorment. William est parti chez/avec Britney coucher chez/avec elle. Tamara est dans sa chambre et se tape déjà son beau baiseur baraqué blond bien bronzé. Julie et moi, en sous-vêtements, on refait le lit de William avec ce que Tamara nous a fourni. D’abord, nous mettons un rideau de douche sur le matelas. Puis, on le recouvre de deux douillettes bien épaisses. C’est juste pour s’assurer que l’on ne tachera ni le matelas ni la literie de William. Puis, Julie s’assure que la porte est bien barrée. Je m’approche d’elle tandis qu’elle me tourne le dos. Je l’enlace et l’embrasse dans le cou.
JULIE: Hmmm… On est en manque, ce soir?
Pour faire d’une longue histoire courte, on a baisé comme des lapins sur les speeds jusqu’à 1:30 du matin. Puisque l’on a beaucoup transpiré (entre autres) on a ensuite retiré les deux douillettes full détrempées ainsi que le rideau de douche, on s’est séchés avec la serviette que j’avais pensé apporter dans mon sac et on s’est recouchés dans la literie de William qui ne risque plus rien.
Dimanche matin. Le froid me réveille. Je trouve Julie endormie à mes côtés dans un cocon composé de toutes les couvertures de lit. Je jette un oeil par terre. Les seules couvertures de libre sont celles qu’on a imbibé la veille. Pas sûr que je veux m’enrouler là-dedans.
Je regarde ma montre. 6:21 am. Je n’ai dormi qu’à peine cinq heures. Décidément, c’est pas reposant vivre ici. Je me lève et m’habille, histoire de voir si je ne pourrais pas trouver d’autres couvertures ailleurs. Je sors de la chambre et referme la porte délicatement. Je constate que, bien que le chauffage est allumé, il y a comme des courants frisquets dans la maison. On ne peut pas voir dehors tellement les vitres sont des jardins de givre. J’allume la télé et jette un oeil à Météomédia. Je constate qu’il fait en ce moment -34 Celsius dans la région. J’en ai la mâchoire pendante de surprise. Je n’ai jamais vu un tel froid de toute ma vie. Ils prévoient que ça va remonter à – 25 dans la journée, mais rebaisser à -30 en soirée. Je me demande si c’est la température qui est exceptionnelle, ou bien si c’est toujours le cas en campagne, avec tous ces grands espaces vides qui laissent passer si bien le vent et le froid.
Je trouve d’autres douillettes propres dans la salle de lavage de Tamara. Je m’en prend une et je reviens vers la chambre de William. Je pose la main sur la poignée et… Elle refuse de tourner. La porte est barrée. C’est que c’est une de ces portes avec un verrou intérieur sous forme d’un bouton au milieu de la poignée, auquel il faut faire un quart de tour pour la barrer, chose que Julie a fait hier soir. De l’intérieur, on peut librement tourner la poignée et l’ouvrir comme si de rien n’était, d’où la raison pourquoi je ne me suis pas rendu compte qu’elle était verrouillée. Mais de l’extérieur, pour l’ouvrir, ça prendrait une clé. Je n’ai pas la clé. Et si clé il y a, les chances sont bonnes qu’elle soit dans la sacoche de Tamara, dans sa chambre, là où elle et son mec ronflent derrière une porte fort probablement barrée aussi.
D’habitude, on ne retrouve ce genre de serrure que sur les portes de salle de bain. mais bon, je suppose qu’en tant qu’ado et actif sexuel, William tenait à avoir son intimité.
Je ne vais quand même pas cogner à la porte de chambre. Je risque de réveiller tout le monde avant de la réveiller elle. Et même si Julie est la seule que j’arrive à réveiller, elle pourrait ne plus être capable de se rendormir, donc être trop épuisée ce soir pour le trip à trois. Si je lui dis que c’est parce qu’elle a pris toutes les couvertes et barré la porte, donc que c’est doublement de sa faute à elle si je la réveille, elle va être insultée. Et si je ne dis rien et passe pour celui qui s’est enfermé hors de la chambre sans raison valable, elle va encore me prendre pour un cave. Donc, peu importe ce que je fais, je risque de perdre ma dernière chance de me taper deux filles.
Il me reste toujours le fauteuil du salon, mais avec trois enfants en bas âge, si je me fie à hier, je n’en ai que pour 45 minutes gros top avant qu’ils se lèvent et envahissent la place. Je n’ai donc pas le choix. Je me vois obligé de rester debout.
Lorsque, comme hier, Tamara et Julie se lèvent passé onze heure, j’ai manqué de juste assez de sommeil pour être semi-comateux, mais ça fait trop longtemps que je suis réveillé pour être capable de me rendormir. Je resterai dans cet inconfortable état de à-60%-de-mes-capacités-physiques-et-mentales toute la journée. Ça promet pour mon ménage à trois de ce soir.
Si Tamara aime les hommes bi, elle devrait apprécier les zombies puisque ça sonne pareil.
À SUIVRE
Ouch, disons que dans Bleu Nuit, les personnages sont moins torturés.
Confession stupide: Ce côté Bleu Nuit qui vire en film d’horreur m’a envoyé un flashback de ton photoroman parodiant les films d’horreurs en 2002 ou en 2003 (dans les derniers Safs que j’ai achetés en tout cas).
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