L’approche positive face à l’adversité, 2 de 2 : L’utilité sociale du fumier

Tel que j’en ai parlé dans le billet précédent, il fut une époque où je pétais un câble solide face à tout manque de respect envers moi. Sur internet du moins.  Je n’ai jamais eu à le faire dans la vraie vie car étrangement les gens sont beaucoup moins irrespectueux en personne. 

Après sept ans, en réalisant que ça m’apportait plus de problèmes que de solutions, j’ai décidé de changer d’approche. Finie la réplique. Finie la vengeance. Désormais, j’allais affronter les médisances avec calme, intelligence, stratégie et patience. Mon but : En tirer avantage. Désormais, quand on allait me lancer de la merde, j’allais en faire du fumier. Parce que le fumier, ça nourrit, ça renforcit, ça fait grandir. Bon, à condition d’être végétal, mais vous comprenez le symbolisme.

Arrive donc ce gars qui a décidé, il y a quinze ans, de porter atteinte à ma réputation, et qui n’a jamais arrêté depuis. Croyant probablement que j’allais leur offrir un bon show de sautage de coche, plusieurs personnes m’ont rapporté de leur propre chef ce qu’il disait à mon sujet, tout le long de ses quinze années de salissage : Paroles, copier-coller de conversations privées, extraits de textes, captures d’écran de son Facebook… Que de la haine et du mépris. Malgré tout, je n’ai aucune malice à son égard. Voilà pourquoi je vais protéger son identité en l’appelant Moron Fumier.

Pour être franc, je n’ai jamais compris ce qui a poussé Moron Fumier à démarrer une campagne de salissage à mon sujet. Tout au plus, j’ai développé une théorie avec le temps. Et même si celle-ci peut sembler être à base de méchanceté gratuite, il reste que ce sont des faits : Moron est laid, maigre, pauvre, a habité plus de vingt ans une chambre sans salle de bain en guise d’appartement. Sans emploi régulier, il se contente de gagner tout juste de quoi survivre. Du côté des amours, on ne lui a connu qu’une seule relation, qui date du siècle dernier. Littéralement!  Il est vrai que rares sont les femmes qui envisageraient l’idée de construire un futur avec une personne qui fait zéro effort pour améliorer son sort, ses finances, sa santé, son apparence, ni faire quelque chose de sa vie. Pour toutes ces raisons et plusieurs autres dont l’énumération serait fastidieuse, Moron Fumier a une très basse estime de lui-même. Et quand on ne croit pas être capable de s’élever au-dessus des autres, on rabaisse les autres plus bas que soi. C’est ce que l’on appelle le réflexe compensatoire de survie morale.

Il se trouve qu’il y a quinze ans, je traversais moi-même une période sans issue dans laquelle j’étais très bas. Comme lui, je n’avais pas d’emploi régulier. Je gagnais tout juste de quoi survivre. Toutes mes tentatives de me trouver un emploi régulier se soldaient par un échec. Et pire que lui : À cause de la mère de mes enfants, si mes revenus dépassaient le seuil de la pauvreté, alors elle me tomberait dessus avec une pension, et je recevrais des factures mensuelles du Centre Jeunesse de Québec plus onéreuses que mon propre loyer. Impossible de survivre à ça, à moins de gagner deux fois et demi le salaire minimum. J’étais donc condamné à la médiocrité. Alors pour Moron, j’étais quelque chose dont il avait besoin pour se sentir mieux avec lui-même : Une personne encore plus loser que lui.

Lorsqu’il a commencé à dire de la merde à mon sujet dans notre milieu, j’ai su que l’opportunité était venue de voir si j’étais capable de transformer cette merde en fumier. Heureusement, de mes sept ans de fréquentations catastrophiques de forums (voir billet précédent), j’avais appris quelques leçons. Et ce sont celles-ci qui m’ont permis de tirer stratégiquement avantage de la situation.

LEÇON 1 :   Sur internet, quand on t’attaque, tu es la victime et il est l’agresseur. Mais si tu répliques, alors vous êtes deux caves qui s’obstinent sur des niaiseries.
Telle est l’opinion publique. C’est triste mais c’est ça. Ma stratégie fut donc de ne jamais répliquer contre les attaques de Moron Fumier, ni sur le net ni en personne. Et si on m’en parlait, je me contentais de répondre « Ah?  D’accord! » sans prolonger le sujet, avant de passer à autre chose.  Ça a porté fruit. Au bout de deux ans, les gens se demandaient pourquoi il faisait une telle fixation sur moi. Après quatre ans, ils qualifiaient la chose de harcèlement. Après six, ils en sont venus à se demander s’il n’était pas un gai en déni car son comportement avait tout de l’amoureux éconduit. Aujourd’hui, après quinze ans, j’ose à peine imaginer ce qu’ils croient.
Avantage que j’en ai tiré : Aux yeux de tous, je reste blanc comme neige. Seul lui démontre souffrir d’obsession malsaine.

LEÇON 2 : Le Facebook de la personne haineuse est un excellent filtre pour assainir et améliorer ta vie sociale.
Tout le long de notre vie, on va rencontrer des gens qui vont devenir nos amis. Certains d’entre eux seront des médisants, toujours prêts à penser le pire de toi. Hélas, ça peut prendre des mois, voire des années, avant que tu constates ce trait de caractère dans cette personne. Et lorsque ça arrive, il est trop tard : Elle sait plein de chose sur toi, et peut te poignarder dans le dos et détruire ta vie. Mais lorsque Moron Fumier dit quelque chose contre moi, je peux voir tout de suite, sur les captures d’écran que l’on m’envoie, quelles sont les personnes qui le croient sur parole et qui embarquent spontanément dans ses délires. Je vois donc tout de suite qui sont les médisants du milieu.  Certains me sont inconnus, d’autres je connais de vue. Et il y en a même deux ou trois qui se comportent amicalement avec moi en personne lors des événements BD, bien que l’on ne se fréquente pas en dehors du milieu des arts.
Avantage que j’en ai tiré : Je sais de qui me méfier et à qui je peux faire confiance. Par conséquent, j’ai une vie sociale sans traitrise ni drame depuis au moins douze ans.

LEÇON 3 : Aussi illogique que ça puisse sembler, la médisance extrême contre toi va t’attirer des gens bien.
En bien, en mal, en autant qu’on en parle, que dit le cliché. J’ai pu constater moi-même qu’en effet, il n’y a pas de mauvaises formes de publicité. En juin 2015, ça faisait sept ans que je ne travaillais plus dans le milieu de la BD. Pour une raison quelconque, Moron Fumier a décidé de repartir en campagne de salissage intensive à mon sujet. Tellement que ça a amené les gens à chercher des traces de mes écrits sur le net pour voir si je suis vraiment tel que décrit.  Certains d’entre eux m’ont ensuite écrit pour me dire avoir été, et je cite, « agréablement surpris par ce qu’ils ont vu » sur mes blogs. Il y en a même un, organisateur d’événements BD, qui m’a proposé un deal : Si je pouvais mettre le contenu d’un de mes blogs BD sous forme de publication, il m’offrirait gratuitement une table à un festival.  Ainsi naquit l’Héritage Comique. J’ai imprimé 100 copies qui furent aussitôt écoulées. Dans cet événement BD, j’ai rencontré l’éditeur du recueil érotique Crémage, qui m’a proposé de revenir à la BD pour sa publication. Ça m’a rapporté de très bonnes critiques et des encouragements pour revenir à la BD et faire un album.
Avantages que j’en ai tiré : En voulant s’assurer de me faire une mauvaise réputation auprès des intervenants de la BD, Moron m’a fait une bonne réputation auprès d’eux. En voulant s’assurer que ma carrière ne redémarre jamais, Moron a redémarré ma carrière. En voulant m’empêcher toute vie sociale, Moron m’a apporté une vie sociale avec des gens bien, où règne le respect et l’harmonie.

LEÇON 4 : Le public voit le haineux sans adversaire comme un clown, et il adore le provoquer.
Il n’y a rien qui amuse plus les gens qu’un vieux moron qui aboie dans le vide.

Ça porte ces gens à le provoquer. Et en effet, d’après ce qu’on m’a rapporté, plusieurs personnes s’amusent à le piquer en lui parlant de moi. On me cite, on écrit des commentaires à mon sujet sur ses statuts de Facebook, on va même lui envoyer mon compte en tant que suggestion de nouvel ami Facebook. Tout ça pour se moquer davantage de ses réactions.
Avantage que j’en ai tiré : Je n’ai même pas besoin de l’attaquer ni de m’en moquer pour son obsession envers moi. D’autres le font. Ils ne font pas ça pour moi. Ils ne le font pas à cause de moi. Non, s’ils le font, c’est de leur propre chef, et parce que son obsession irraisonnée est risible.

LEÇON 5 : C’est un cliché, mais bon : Le succès est la meilleure revanche.
Et c’est d’autant plus vrai quand la personne a besoin de s’accrocher à l’idée que tu puisses être plus loser que lui. Par exemple, pendant des années, il a tenté de me faire passer pour un misogyne condamné au célibat. Imaginez sa réaction lorsque je me suis mis en couple avec une militante féministe, qui est de 20 ans ma cadette, ex-mannequin, et fortement convoitée par les hommes du milieu. Et elle n’a jamais hésité à me dépeindre à ces gens comme étant à l’extrême opposé de l’image que Moron colporte de moi. Il a ensuite avancé l’idée que j’étais un pathétique loser qui tentait de revivre la gloire née de ses BD passées. Il a très mal digéré d’apprendre qu’en fait, j’avais une nouvelle série, La Clique Vidéo, qui m’a fait remporter la bourse Jacques Hurtubise de la nouvelle création d’album lors du Festival de BD de Québec de 2017.
Avantage que j’en ai tiré : Il a perdu toute crédibilité dans ses délires à mon sujet. Avant, les gens le laissaient parler sans répliquer. Mais sa tentative de campagne de protestation contre mon prix a fait qu’ils ont commencé à lui demander de se justifier. Parce que si j’ai remporté ce prix, il fallait bien que je sois qualifié. Tout ce qu’il a trouvé à répondre, c’est que je n’aurais jamais reçu un tel prix si nous avions été en 1999-2000. Ainsi, il a démontré publiquement que s’il voulait trouver des arguments contre moi, c’était tout comme sa vie sexuelle: Il lui faut remonter au siècle dernier. Comme me l’a dit en riant celle qui m’a rapporté cette anecdote : « Pour un gars qui prétend cracher sur la nostalgie, il est pas mal accro au passé. »

Jusque-là, ces avantages et gains n’étaient que passifs. Car en effet, si je les ai eus, c’est parce que je ne faisais rien. Mais voilà, je suis un homme d’action. Et si j’ai pu avoir tout ça en ne faisant rien, qu’est-ce que ça va être le jour où je vais agir?

Je me suis donc questionné sur la manière de répondre à ses attaques de manière active plutôt que passive. De vraiment faire l’effort de transformer en fumier la merde qu’il lance dans ma direction. Le défi ici, c’est de réussir à faire ça tout en restant inactif contre lui, puisque je ne dois surtout pas m’abaisser à son niveau. La question est donc : Comment pourrais-je faire ça?

La réponse à cette question, c’est Moron Fumier lui-même qui me l’a fournie.

Une amie que l’on a en commun sur Facebook a un jour posté une publicité à base de jeu de mots qu’elle trouvait douteux. Étant moi-même un roi du calembour, je n’ai pu m’empêcher de lui en écrire un en commentaire. Aussitôt, Moron a répondu. Non pas au post lui-même, mais directement à mon commentaire. Il a écrit : « Le jeu de mot est la plus basse forme d’humour! »

Après toutes ces années, il ne se contentait plus de parler contre moi aux autres. Cette fois, il s’adressait à moi directement. C’était une provocation publique. Et je connais trop bien la mentalité de masse sur le net pour savoir que pour celle-là, pas moyen de m’en tirer.  Ou bien je réponds, et je sors de la zone victime de harcèlement, et je passe à celle du cave qui s’engueule pour des niaiseries. Ou bien je ne réponds pas, et je suis un lâche qui s’invite par le fait même à d’autres attaques directes publiques. J’ai donc appliqué la seule solution pour éviter ce cirque : Effacer mon commentaire, faisant disparaître du même coup sa réplique. Le tout n’est pas resté sur le net plus que cinq secondes, trop peu pour que quiconque l’ait vu. Alors s’il en parle, il n’aura aucune preuve, et ça va encore passer pour l’un de ses délires.

Ceci étant réglé, je me suis penché sur la phrase qu’il m’avait écrite.  Voyez-vous, je suis un solutionnaire.  Le genre de personne qui ne se contente pas de dissimuler un problème.  Quand il y en a un, je l’aborde et je le règle.  Aussi, lorsque l’on me fait une remarque négative, je réfléchis sur la crédibilité de celle-ci au lieu de la qualifier automatiquement de connerie sans pertinence.  Si la remarque est pertinente, je règle le problème.  Si elle ne l’est pas, je passe à autre chose.

Étant grand lecteur de bande dessinée, je sais que les jeux de mots sont en grande partie responsables du succès de la série Achille Talon.  Et puisqu’on parle de BD, comment passer à côté d’Astérix?  Tous les noms des personnages sont des jeux de mots.  Ceux des camps retranchés romains sont des jeux de mots.  Quant aux dialogues, ils sont parsemés de jeux de mots.  Et tout le monde s’accorde pour dire que c’est ce qui en fait l’une des plus populaires séries de la planète.

J’ai ensuite pensé à la carrière de François Pérusse qui a débuté en 1990, et qui se base sur les jeux de mots. Ça fait plus de trente ans que sa carrière ne dérougit pas : Série d’albums, émissions de télé, dessins animés, contrats publicitaires, carrière en Europe… Et bien avant lui il y avait Sol, personnage du regretté Marc Favreau, dont les monologues n’étaient que ça, des jeux de mots. Et ça en a fait le plus noble de nos humoristes.  Alors quand Moron affirme que le jeu de mot est la plus basse forme d’humour, c’est n’importe quoi, comme d’habitude.

D’ailleurs, je suis bien placé pour le savoir, puisque je suis l’auteur du premier texte viral québécois d’internet, une liste de noms de famille composés qui forment des jeux de mots.  Voilà plus de 20 ans que toute la planète francophone se la partage et la publie dans tous les médias sous toutes ses formes: Courriel, page web, forum, Facebook, magazines, journaux, télé, radio…

Constater ceci m’a fait prendre conscience d’une évidence qui aurait dû me sauter aux yeux depuis le début : Moron Fumier est le roi des mauvaises décisions de vie. Car pendant toute sa vie adulte, ses opinions, ses gestes, ses décisions, sont toujours allés à l’encontre de la logique, du bon sens et des faits. Juste sa campagne de salissage contre moi le prouve. Passer quinze ans à s’acharner à me dépeindre d’une manière qui est totalement l’inverse de tout ce que tout le monde peut voir de leurs propres yeux, et continuer quand même de penser que ça puisse être crédible. Vraiment, la logique de ce gars-là est une boussole qui pointe vers le sud.

Et ça, quand on y pense, ça voudrait dire que pour avoir du succès et réussir sa vie, il faut faire le contraire de ce que pense Moron Fumier.

J’ai alors commencé à réfléchir sur les manières de tirer avantage des jeux de mots. Mais à part ma liste de noms composés, je ne voyais pas. J’ai alors laissé faire les jeux de mots, et j’ai passé à une autre de ses paroles haineuses que l’on m’avait déjà rapporté : « Je crache sur la nostalgie. »

S’il crache sur la nostalgie, ça veut dire que le reste du monde adore ça.

Le reste du monde étant un gros morceau, j’ai commencé modestement par le coin de pays d’où je suis originaire; La Montérégie. Il se trouve que dans mes tiroirs et vieilles boites, j’ai des photos, des articles, des cartes postales, et plein d’autres vieilles choses en provenance de cet endroit. Puisque ma famille y a vécu pendant quatre génération, c’est un sujet que je connais très bien et ce n’est pas le matériel à montrer qui me manque. J’ai donc créé, sur Facebook une page nostalgique de la Montérégie d’autrefois. Ça a décollé de manière fulgurante et ça n’arrête pas. Au moment d’écrire ces lignes, je suis rendu avec 5550 abonnés.

Parmi eux, je me suis fait contacter par plein de gens ravis des souvenirs que je leur rappelais. Ça va du simple citoyen jusqu’à la Mairie.  De l’organisme à but non lucratif à la compagnie multimillionnaire.  De la famille de fondateurs d’industries à la famille de grands artistes de réputation internationale. Et vous voulez savoir ce que ça m’a rapporté, cette page, depuis quelques mois?

  • Un contrat d’article dans un magazine régional.
  • Un contrat pour faire un calendrier régional
  • Un poste au sein d’une fondation au nom d’un grand artiste disparu.
  • Un projet de livre biographique à son sujet.
  • Un autre livre, celui-là en chantier, au sujet d’une grande industrie régionale.
  • Un contrat pour animer une conférence au sujet de la région d’autrefois.
  • Que des contacts, tous positif, dans les hautes sphères de la société de l’endroit.

Vous constaterez que je reste vague en ne nommant pas les sujets et encore moins les municipalités impliquées. C’est en rapport aux clauses de confidentialité. Mais vous ne perdez rien pour attendre, je ne vais certainement pas manquer de m’en vanter ici lorsque ces projets seront accomplis. Et ce ne sont que les premiers. C’est bien parti pour se succéder à vitesse folle.

Et à cette liste, je peux même rajouter l’amour. Je vous avais glissé un mot à ce sujet il y a quelques billet de cela. Eh bien oui, j’ai trouvé l’amour, le vrai, avec celle qui partagera le reste de ma vie. C’est une femme de mon ancienne région, de ma génération, ancienne camarade de classe qui me regardait à l’époque sans trop oser m’approcher, aujourd’hui musicienne de renom, fille d’un grand peintre internationalement reconnu. Nous avons tellement en commun, dans notre passé, dans nos goûts, notre mentalité, nos personnalités, que nous sommes indéniablement faits l’un pour l’autre. Et en combinant son salaire, le mien, et tout l’argent supplémentaire que me procurent ces contrats, nous avons l’œil sur une petite maison ancestrale avec stationnement, garage et terrain, où nous irons vivre ensemble l’an prochain. Après trente ans d’exil, je reviens enfin chez moi. Je suis parti de là en tant que fils du BS du village, méprisé de tous. J’y reviens en tant que l’historien du citoyen, apprécié de tout le monde.

À 51 ans, cette vie que je n’avais que jusque-là rêvée est enfin devenue réalité. Et tout ça parce que j’ai choisi de faire face à l’adversité de manière constructive plutôt que destructive.

Lorsque l’on te lance de la merde, tu as deux choix. Tu peux répliquer de la même façon, et vous finissez aux yeux de tous comme deux porcs qui se chient dessus non-stop. Ou bien, comme je le répète souvent, tu peux prendre cette merde et en faire du fumier. C’est ce que j’ai fait. Et grâce à cet engrais, jamais ma vie n’a été aussi florissante.

À tous ceux qui attendent depuis quinze ans que je prenne ma revanche sur Moron Fumier; Vous perdez votre temps.  Vrai, toute ma vie jusqu’en 2003, j’étais partisan de la vengeance. Mais ça ne m’a jamais rapporté autre chose qu’une petite satisfaction à court terme, et des ennuis à long terme. Voilà une décennie et demie que je ne me venge plus, mais ça ne fait pas de moi une victime volontaire et passive pour autant. Avec du calme, de l’intelligence, de la stratégie et de la patience, il y a toujours moyen de tirer avantage du négatif que la vie et les gens nous apportent. C’est ce que j’ai fait, en partant du commentaire haineux que m’a adressé directement Moron au sujet des jeux de mots, afin de trouver la formule gagnante qui vient de m’assurer succès et prospérité pour le reste de ma vie.

Et voilà pourquoi jamais je ne ferai quoi que ce soit contre Moron. C’est peut-être un fumier. Mais c’est MON fumier!

2 réflexions au sujet de « L’approche positive face à l’adversité, 2 de 2 : L’utilité sociale du fumier »

    • Mon régime consiste à me droguer car je suis trop faible pour être capable d’endurer mon existence, et trop lâche pour mettre l’effort requis pour l’améliorer.

      Oups, s’cuse! Je me confonds avec le harceleur dont il est question dans ce billet.

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