Quatre mois d’entraînement: Les résultats!

Voici mon log d’entrainement de ce dernier mois:


10 mars
Il pleut. En fait, c’est entre pluie et bruine. ça ne peut signifier qu’une seule chose pour moi : Première tentative de course sous la pluie. On verra ben c’que ça va donner.

10 mars (Au retour)
Bon… Cette décision fut une erreur. Elle a au moins eu le mérite d’être instructive.

Vous savez, comment je raconte tout le temps que je cours dans 2 pieds de neige? Et vous savez comment il a neigé ces 2 derniers jours? Eh bien j’en ai profité au max. Dès que j’ai vu une énorme étendue enneigée, je n’ai pu résister à l’envie de la traverser. À l’aller, dès les premiers moments de difficulté, je me boostais à avancer quand même en me disant: « Je suis Requin, et un requin ça ne recule pas. Ça va de l’avant! »  Parce que ma plus grande source de vaillance, c’est d’abord et avant tout mon Ego.

Et c’est là que vient la partie instructive de mon périple. J’ai appris aujourd’hui que la pluie traverse le premier pied de neige, celui en surface, pour aller transformer le second pied, celui en dessous, couche épaisse de slush. Une sluch épaisse qui prend un quart d’heure avant de bien détremper les pantalons et s’infiltrer dans les bottes. Et le temps que ça arrive, on s’est déjà avancé d’un bon kilomètre dans le champs. Et là, faut refaire le chemin en sens inverse là-dedans. Bleh!

Demi-tour!  Plus j’avançais et plus je trouvais désagréable la sensation du pantalon détrempé et glacé sur mes jambes. Hélas, rien à faire, à chaque pas j’enfonçais profondément.  Alors j’ai eu une idée: J’ai fait comme pour sortir des sables mouvants, selon la méthode Mythbusters: J’ai tourné le dos à ma destination, je me suis couché sur le dos et j’ai « nagé », poussant avec bras et jambes, pour me faire glisser sur la neige tout en restant en surface. Ça a marché! Et je l’ai eu, mon workout. Le body complet.

Et, bien sûr, la petite ironie de la soirée: ça a ben l’air que je suis devenu le 1er requin au monde à nager à reculons et sur le dos :S

12 mars
Et on repart pour une course de soir. Cette fois-ci, m’as rester su’l’trottoir.

13 mars
Entrainement, semaine 15, jour 1. Tantôt, je vais voir si je peux battre mon record précédent qui était 4km. Mais cette fois, je vais attendre 2 heures après le repas, ça va améliorer ma performance et m’éviter de roter comme un hippopotame à chaque coin de rue.

14 mars
Le compliment de la semaine: « Heille Requin! J’aime ton nouveau look. T’as d’l’air pas mal moins d’un crosseur comme ça. » … Euh… Merci! :s

15 mars
En revenant de ma course nocturne, je réalise avec grande joie que mon corps a continué d’évoluer en force et en résistance: Ça fait une coupl’ de semaines que je n’ai pas souffert de douleur musculaire ou articulaire.

23  mars
Entrainement, semaine 16, jour 3 (hier): J’ai voulu vérifier ma limite en me poussant au max. J’ai fait 5.1 Km de course ininterrompue avant qu’une crampe me force à arrêter. C’est 1.1 Km de plus que mon record précédent.

Trop longtemps je me suis fixé des buts qui étaient inutilement difficiles, ou bien inaccessibles, ou bien dont la réussite dépendait d’autrui. Par contre, celui-ci, me mettre en forme pour le marathon, ne dépend que de moi. C’est… juste moi, mon corps, mon énergie et ma volonté contre mes limites. Des limites que ma détermination fait sans cesse reculer. C’est quelque chose dont je retire une grande fierté.

J’ai 42 ans. Mon entourage a majoritairement entre 20 et 35 ans. L’entrainement m’apporte une énergie et une forme physique dont j’ai besoin pour pouvoir les suivre. Ça prolonge ma jeunesse. Ça me rend plus léger dans tous les sens du terme. Ça me calme. Ça me rend heureux. Ça me libère. Ça m’apporte aussi des douleurs musculaires fréquentes mais jamais permanentes. J’y trouve satisfaction puisqu’elles sont le signe d’un travail accompli.

La seule question que je me pose, c’est qu’une fois le marathon passé, donc une fois mon but atteint, que deviendra ma passion pour la course? Mais bah, je ne m’en fait pas trop avec ça. Je verrai bien une fois rendu là. En attendant, j’ai cette passion et je compte bien la vivre au maximum.

 

2 réflexions au sujet de « Quatre mois d’entraînement: Les résultats! »

  1. Ping : 12 leçons que j’ai apprises en m’entraînant pour le marathon. | Mes Prétentions de Sagesse

  2. Ping : Nous sommes tous la génération décevante de nos ainés | Mes Prétentions de Sagesse

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