Noémie, 6e partie, le Post Scriptum. En réponse à vos questions.

IMPORTANT. À l’exception de mes propres photos, toutes les images de cet article proviennent de sites de stock photos libres de droits. Et les noms sont changés. Ceci est dans le but de respecter l’anonymat des personnes concernées.

Je suis surpris. Voilà bien longtemps qu’une série de billets n’avait pas suscité autant d’intérêt. Je ne sais pas si c’est à cause du thème classique de la jeune beauté qui s’offre à un homme mur, celui de l’homme dans la crise de la cinquantaine qui décide de se reprendre en main pour vivre une seconde jeunesse, ou bien celui d’avoir passé à côté d’un rêve qui n’a que peu de chance de se reproduire. Mais quelque chose a dû résonner avec les gens, car on m’a posé plusieurs questions, autant en message privé qu’en personne. Je vais donc y répondre ici.

QUESTION 1: Où suis-je rendu en ce moment?
Il y a deux billets de celà, j’expliquais que j’avais la possibilité de déménager pour travailler à Cap-Deroux, la ville voisine de Saint-Ciboire-du-Bout-de-Christ où habite Noémie. Mais n’ayant plus aucune raison d’y aller, j’ai opté pour renouveler mon contrat à mon CHSLD habituel. Puisque Noémie ne veut plus de moi, à quoi ça servirait d’insister ?

QUESTION 2 : Pourquoi est-ce que je ne tente pas de rattraper le coup?
Si nous étions si compatibles, si on s’entendait si bien, ce serait bête de la laisser s’éloigner. Il faudrait que je lui parle. Que je lui explique. Que je tente de la convaincre que ce qu’il y avait entre nous mérite une chance d’exister.

Croyez-moi que je suis désolé de vous répondre ceci, mais non, je ne le ferai pas. Parce que je sais par expérience que ça ne fonctionnera pas.

Ce n’est pas être défaitiste ni baisser les bras. C’est juste un phénomène universel : Le Moment. Entre deux personnes qui ont le potentiel de vivre une attirance, il arrive parfois un moment dans lequel on peut (ou on doit) agir. Entre Noémie et moi, ce moment est passé. Comme le disait mon grand-père : Avant le temps, ce n’est pas le temps. Après le temps, ce n’est plus le temps.

Au début du premier billet de la série L’intérêt d’une femme vient avec une date d’expiration, je dis bien que c’est une situation que j’ai vécue six fois dans ma vie. Je n’ai fait mention que de Daniella et Océane, puisque j’ai déjà des billets consacré à elles sur ce blog. Mais oui, les cinq premières fois, j’ai tenté de rattraper le coup. Mes efforts n’ont récolté que du mutisme de la part de quatre d’entre elles. Seule Océane m’a répondu. Et ce fut pour tenter de me gaslighter en niant effrontément ce qui s’était passé. J’ai même appris plus tard qu’elle était allé raconter notre soirée à plusieurs personnes, mais en inversant les rôles de qui avait dragué et repoussé qui.

À tout coup, au final, j’ai juste eu l’air d’un loser désespéré. Alors insister également auprès de Noémie ne fera qu’empirer mon cas. Elle me rajoutera à la liste de tous ses prétendants qui deviennent pathétiques après avoir constaté qu’elle perdait intérêt. Et je le sais car lors de nos neuf jours de correspondance intense, elle m’a montré des capture d’écran de leurs réactions, afin de se moquer d’eux auprès de moi. Par exemple:

Et à cet autre gars, elle disait carrément n’importe quoi pour justifier son éloignement.

Il y a une chose que l’expérience m’a apprise, et c’est que lorsqu’une fille se décrit elle-même dans le style de « J’ai un comportement à problème totalement illogique mais j’m’en fous parce que je suis comme ça alors je n’y peux rien faut l’accepter bye!  » , eh bien de 1 c’est bidon car jamais on ne la verra agir de cette manière. Et de 2, que ce soit bidon ou non, il reste que si elle dit ça à un gars, c’est dans le but de le décourager de l’approcher. Alors peu importe la raison pourquoi elle n’est pas intéressée, le fait est qu’elle n’est pas intéressée. S’y accrocher est donc une perte de temps.

Sans oublier que si j’essaye d’en discuter avec elle, alors elle va certainement montrer des captures d’écran de ma plaidoirie à ses prochains prétendants pour se moquer de moi auprès d’eux. C’est une constante chez elle, si on en croit ce que lui a écrit celui-là:

Mais si ! La preuve.

Non seulement je n’y gagnerais rien, je perdrais le peu de dignité qu’il me reste. Puisque nos derniers échanges étaient cordiaux, vous comprendrez pourquoi je vais me contenter d’en rester là.

Surtout que …

QUESTION 3: Non, Noémie n’est pas à blâmer pour l’échec de notre relation.
Comme la majorité de la population, elle a juste suivi ses instincts. Lorsqu’elle ressentait de l’intérêt pour moi, elle ne s’est pas demandé pourquoi. Elle a simplement agi de manière à assouvir ce désir. Et quand elle a arrêté de me désirer, elle ne s’est pas demandé pourquoi non plus. Elle a juste cessé d’aller vers moi. Et c’est un comportement qui est totalement normal.

Moi, par contre, quand il est question d’impulsion amoureuse et/ou sexuelle, je fais partie des rares gens qui vont s’auto-observer et analyser chaque détail. Par conséquent, si je tente de lui en parler en lui expliquant la psychologie derrière chacun de nos gestes, elle risque de me regarder de cette manière :

Ce qui sera probablement sa réaction anyway le jour où elle tombera sur ces billets de blog.

QUESTION 4 : Qu’est-ce que je regrette? Qu’est-ce que j’aurais fait de différent?
Certaines personnes disent qu’il est inutile de se poser ce genre de questions puisque ça nous fait vivre dans le passé. En réalité, c’est l’inverse. Nous devons à Karl Marx une pensée très pertinente à ce sujet: « Quiconque oublie son passé est condamné à le revivre. »  Je dois donc voir où étaient mes erreurs du passé, afin de ne pas les répéter dans l’avenir.

Le billet précédent devait à l’origine s’intituler « C’est l’intellect qui tue l’instinct. » Ce n’est pas pour rien. Voyez comment mon intellect m’influençait à répondre aux avances de Noémie.

Pourquoi est-ce que j’essayais d’être vertueux avec une fille qui ne demande qu’à m’allumer? C’est avec mon instinct animal que j’aurais dû lui répondre. En lui disant ceci:

Et ceci:

Mais surtout, lorsqu’elle m’a envoyé ceci…

… après m’avoir dit qu’elle était seule chez elle, avait bu du vin, et avait envie de se faire sauter, ce n’est pas cette réponse pas-de-couilles qu’il fallait lui donner:

C’est ÇA:

Parce que c’est ça qu’elle voulait entendre. C’est ça qu’elle voulait comme réaction.

Et moi, qui me cache derrière l’excuse raisonnable de « Oui mais je travaille demain matin et j’aurai de la difficulté à faire mes huit heures de boulot avec seulement deux heures de sommeil. » FOUTAISES ! Il y a trois ans, tel que décrit dans ce billet de blog, à cause de mes parents, j’ai dû me taper trois déménagements le même jour, de huit heure du matin jusqu’à une heure la nuit suivante. Et après, il a fallu que j’aille rendre le camion pour ensuite revenir chez moi à vélo, et je n’ai pu me coucher qu’à 02h45. Si j’ai été capable de me taper dix-huit heures et demie de travail physique intense, je pouvais certainement baiser pendant deux heures, dormir deux heures, et faire mes huit heures de boulot.

Et c’est ce que je veux dire, par C’est l’intellect qui tue l’instinct. Depuis les débuts de mon adolescence, on m’a inculqué l’idée comme quoi aucune femme n’aime les hommes qui sont contrôlés par leur instinct sexuel. Oui, je comprends que lorsqu’il s’agit d’insistance lourde à draguer une femme non-intéressée, en passant par le harcèlement sexuel, jusqu’au viol, alors effectivement, ce comportement est inacceptable. Mais quand c’est la fille qui fait tout pour me provoquer à lui sauter dessus, comme l’ont fait Daniella, Océane et Noémie, ce n’est pas malvenu. Au contraire, elles ne demandaient que ça. Mais moi, pour éviter de commettre un geste irréfléchi, je vis la sexualité dans ma tête au lieu de la vivre avec mes tripes comme le reste de la population normale. Mon intellect a véritablement tué mon instinct.

Face à ma retenue et à mon respect excessif, il n’est pas étonnant que la question que les femmes m’ont le plus souvent posé dans ma vie est : « Est-ce que t’es gai? » Et ça m’insulte à chaque fois. Non pas par homophobie. Mais bien parce que je prends la peine de faire l’effort de les écouter et de respecter leurs limites. Pour ensuite me le faire reprocher.

Ouvre toujours tes oreilles, mais ne ferme jamais tes yeux.
J’ai un jour entendu une pensée dans le style de « Pour bien connaître une femme, n’écoute pas ce qu’elle dit, regarde ce qu’elle fait. » En réalité, cette pensée s’applique à tout le monde, tous genres confondus. Et ça en fait l’une des plus sages paroles qu’il m’ait été donné d’entendre. Une que j’aurais dû appliquer il y a longtemps.

Et enfin:

QUESTION 5 : Comment est-ce que je me sens, face à cet échec?
Beaucoup mieux qu’on pourrait le croire. Il y a un moment pour agir, et il y a un moment pour réfléchir. Et s’il y a un temps où l’intellect doit dominer l’instinct, c’est bien face aux contrariétés de la vie. Ça ne me servirait à rien de rager contre ma propre stupidité, ou regarder la chose avec mélancolie. Parce que ÇA, ce serait vivre dans le passé.

Surtout que, m’accrocher à Noémie et à ce que nous aurions pu être, ce serait croire que je n’aurai plus jamais une telle opportunité. Il est vrai que ce serait le cas si j’avais encore l’air de ceci:

Mais maintenant que je ressemble à ça…

… alors tous les espoirs sont permis. Au cour des quinze dernières années, la vie a mis sur mon chemin trois jeunes femmes (18, 24 et 25 ans) qui préféraient les hommes matures. Et ça, c’était par hasard. Si je me donne la peine de chercher, alors je trouverai.

Je ne commettrai pas l’erreur de chercher une autre Noémie. Mais j’en trouverai une qui me la fera oublier.

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