Bien que ce blog soit Québécois, 80% de mes lecteurs sont Européens. Alors pour eux, je suppose que l’équivalent serait « Putain qu’t’es con ! » (Exemple d’ailleurs présent une fois dans cet article) Ceci étant dit, je ne sais pas si la situation que je vais décrire ici est aussi répandue socialement dans les vieux continents qu’elle l’est ici en Amérique. Mais bon, allons-y tout de même.
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Il y a trois raisons qui peuvent pousser quelqu’un à te dire « Hostie qu’t’es con! »
- Par haine. Quoiqu’il est très rare qu’une personne qui te déteste aille te le dire en face. Elle se contentera de te décrire comme tel à qui veulent bien (ou non) l’entendre.
- Par exaspération. À cause que tu viens de faire une connerie. La personne qui te le dira le fera sous le coup de la colère. En général, elle te présentera plus tard ses excuses, disant que ses paroles ont dépassé sa pensée.
- Par mépris. Il s’agit de quelqu’un qui fait partie de ton entourage : cercle d’amis, famille, collègues. Cette personne te considère comme étant inférieure à elle, et elle tient à te le faire savoir. Ce qui constitue un Red Flag, c’est qu’elle le fera sous le couvert de votre relation d’apparence amicale. D’ou son attitude amusée, joyeuse, riante. Et surtout, contrairement aux deux raisons précédentes, tu y auras droit pour tout, pour rien, pour n’importe quoi.
C’est de ce dernier cas dont il sera question dans ce billet.
EXEMPLE 1 : Martine.
À 22 ans, lorsque j’étais pâtissier de nuit au Dunkin Donuts, j’ai commencé à sortir avec Martine, une jolie collègue. Un matin après notre quart de nuit, nous rentrons chez moi. Ça fait cinq jours que nous sommes en couple. Ce sera la première fois qu’elle vient y dormir.
Vers 14h00, je me réveille et je constate que je suis seul dans ma chambre. Martine s’est réveillée avant moi. Pour me faire une bonne surprise, elle a entrepris de faire le ménage de la salle à dîner et de la cuisine.
Je n’ai jamais apprécié qu’une personne prenne l’initiative de faire le ménage chez moi sans m’en parler, puisqu’elle ne peut pas savoir ce que je planifie de garder ou de jeter. Ce qui est le cas ici, alors que je vois qu’elle a jeté la boite de carton qui contenait les douze canettes de Coke qui sont dans mon frigo.
Mais bon, soyons conciliant. L’ignorance n’est pas un crime. Et ça a le mérite de se guérir, pour peu qu’on lui explique. Aussi, je reprends la boîte de la poubelle et je la déplie pour lui redonner sa forme originale.
« Ça, je le garde. C’est parce que quand je vais rendre les canettes vides au marché, je les remets dans la boîte. Ça se transporte mieux, et c’est plus facile pour la caissière de les compter. »
Pendant quelques secondes, Martine me regarde en ayant l’air de ne pas trop comprendre. Puis, elle éclate de rire. Elle m’arrache la boîte des mains et la déchire.
« Ha! Ha! Ha! Hostie qu’t’es con ! »
Tandis qu’elle renvoie les morceaux de la boîte dans la poubelle, je reste là, figé, bouche bée, tellement je n’arrive pas à croire qu’elle vient vraiment de faire ça.
À 22 ans, c’est la première fois que le comportement d’une amante provoque en moi une intolérance plus grande que mon désir sexuel. Je suis pourtant pleinement conscient que si je cassais avec elle, je ne pourrais pas la remplacer de sitôt. Avec ma tronche et mon physique, ce n’est pas comme si les femmes faisaient la queue pour s’occuper de la mienne.

Alors pour me donner envie d’y renoncer, malgré la libido que je me trimballais, il fallait que son comportement me hérisse quelque chose de grave.
M’avoir enlevé des mains une boite que je voulais garder, c’est un geste à la limite de la violence. L’avoir remise aux poubelles malgré mes explications démontre qu’elle ne m’accorde aucune crédibilité, aucun respect pour mes choix et mes besoins. Et la déchirer afin de m’empêcher de la reprendre, ça devient carrément de la dictature. Et tout ça en me rabaissant. En me traitant de con.
Et si un jour je dois l’appeler dans une situation d’urgence, va-t-elle encore me rire au nez en me traitant de con, avant de couper la ligne ? Et si elle ne m’accorde aucune crédibilité, comment pourra-t-elle croire la moindre parole qui sort de ma bouche, lorsqu’il lui prendra l’envie de me soupçonner irrationnellement de quoi que ce soit ? Déjà qu’elle ne démontre aucun respect pour moi, impossible de me sentir en sécurité dans de telles conditions.
24h plus tard, je mettais fin à la relation. Puisque j’étais obligé de travailler avec elle, je ne tenais pas à pourrir l’ambiance au boulot en lui disant la vérité. J’ai plutôt évoqué le fait que je ne me sentais pas prêt à me remettre en couple aussi rapidement après ma dernière rupture.
Malheureusement, avoir cassé avec elle ne me mettait pas à l’abri de son manque de respect. Je m’en rendrai compte rapidement une nuit où on travaillait ensemble.
À l’époque, la nuit, on n’avait droit qu’à 15 minutes de pause. Ça me laisse tout juste le temps de préparer un sandwich grillé et de le manger. Je vais au comptoir à l’avant, je sors le fromage, la salade, la mayonnaise, je fais cuire les oeufs, je monte mon sandwich et je le mets dans le four grille-pain. Le temps que ça chauffe, je vais aux toilettes. À mon retour, j’ai la désagréable surprise de voir que le grille-pain est vide. Martine me dit en riant qu’un client voulait un sandwich œuf, fromage et mayonnaise. Alors pour l’impressionner avec son service rapide, elle lui a donné le mien. (Probablement plus pour s’éparger de l’ouvrage, en fait.) Je regarde l’horloge. Il reste sept minutes à ma pause. Pas le temps de me faire un nouveau sandwich, et encore moins le manger.
Cette expérience sera l’une de celles qui me feront renoncer à la drague en milieu de travail. Mais surtout, ça m’a démontré que c’est ÇA, la personnalité et le comportement de quelqu’un qui sera porté à te dire joyeusement « Hostie qu’t’es con ! »
EXEMPLE 2: Mon (ex)-bon copain Carl.
J’ai parfois parlé ici de celui que je considérais comme étant mon meilleur ami de l’école secondaire. Je ne saurais compter le nombre de fois où j’ai entendu de sa bouche un joyeux « Hostie qu’t’es con ! » qui m’était adressé. Ça inclut une case dans la petite BD qu’il m’avait gribouillé dans mon album des finissants. Une où il me dessine me prosternant devant lui.

Une autre de ces fois était lors de mon 23e anniversaire. Sa (future) femme et lui m’avaient offert un walkman radio et cassettes, incluant les piles. J’y mets les piles et je l’essaye. La radio n’allume pas, et le moteur du lecteur de cassettes ne tourne pas. Je dis à Carl que le walkman est défectueux. En riant, il me l’arrache des mains.
« Même pas capable d’allumer un walkman. Hostie qu’t’es con !«
Je le vois manipuler tous les boutons. Rien ne fonctionne. Toujours en riant, il m’accuse alors d’avoir mis les piles à l’envers. Il ouvre le boitier, enlève les piles, les remet, joue avec les boutons. Rien à faire. Il re-change la position des piles. Aucun résultat. Avec un petit sourire moqueur, je lui rend calmement ses paroles :
« Même pas capable d’allumer un walkman. Hostie qu’t’es con !«
Piquée au max, sa (future) femme m’engueule.
« On s’est donné la peine de faire l’effort pour te trouver un beau cadeau de valeur. J’pense que ça mérite autre chose que des insultes. C’est quand même pas de notre faute s’il ne marche pas. »
« Ben quoi ? Je fais juste répéter les paroles qu’il m’a envoyées quand je lui ai dit que le walkman était défectueux. »
« Oui, mais tantôt, on ne le savait pas, qu’il était VRAIMENT défectueux. »
Donc, en résumé:
- Quand je n’arrive pas à faire fonctionner le walkman, le problème c’est moi.
- Quand Carl n’arrive pas à faire fonctionner le walkman, le problème c’est le walkman.
Là encore, tout comme Martine, ils n’avaient accordé aucune crédibilité à ma parole. Parce qu’à leurs yeux, même si c’était toujours dit sur le ton de la blague, j’étais vraiment un con.
Je jetterai définitivement Carl hors de ma vie après qu’il m’ait embauché pour faire du design d’animation 3D pour une série télé nommée Klootz. Et que ça ne m’ait rapporté que des insultes, du mépris, et une fraction du salaire normal. Et bien que tous mes designs aient été utilisés dans les épisodes, incluant ceux que je proposais de mon propre chef, je n’ai même pas eu droit à avoir mon nom dans les crédits à la fin. (Voir le billet Ma courte carrière en design animation 3D)
Parce que c’est ÇA, la personnalité et le comportement de quelqu’un qui sera porté à te dire joyeusement « Hostie qu’t’es con ! »
EXEMPLE 3: Stéphane de La Firme
À l’époque où je travaillais pour La Firme à Sherbrooke, j’avais deux chefs d’équipe, Philippe et Stéphane. En décembre, j’ai acheté quelques boites de petits chocolats creux remplis de bourbon Jim Beam. À chacun de mes collègues qui passait, j’en offrais. Arrive Philippe, à qui j’en donne. À la blague, je lui dis :
« C’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour pouvoir boire au travail. »
Philippe enchaine aussitôt en disant joyeusement :
« Tu t’y prends mal. Moi, à ta place, j’ouvrirais tous les chocolat pour les vider dans un verre. Et hop ! Cul sec ! »
Sur ce, il repart vers son bureau. Quelques minutes plus tard passe Stéphane, à qui j’en donne aussi. À la blague, je lui dis :
« C’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour pouvoir boire au travail. »
En souriant, il répond joyeusement :
« Hostie qu’t’es con ! »
Quelques mois plus tard arrivèrent au travail quelques complications que je vais essayer de résumer ici au max : Vicky était une nouvelle collègue que l’on m’avait chargé de former. Elle a tombé ensuite dans l’oeil de Sébastien, un programmeur. Celui-ci voyant d’un mauvais oeil notre relation pourtant platonique, a commencé à porter atteinte à ma réputation auprès de Vicky en inventant toutes sortes de merdes à mon sujet. Vicky et Sébastien ont commencé à sortir ensemble. Afin de s’assurer que je ne travaillerais plus avec elle, Sébastien a convaincu Vicky de porter plainte contre moi pour harcèlement, puisque c’est le genre d’accusation que l’on croit toujours sur parole lorsque portées contre un homme. Ils en ont parlé à Stéphane. Au lieu de faire ce qu’il aurait dû, c’est-à-dire en parler aux ressources humaines, interroger les collègues, me rencontrer, etc, il m’a expulsé de l’équipe, en allant ensuite colporter ces mensonges au grand patron.
Comme ça, à tes yeux , je suis un hostie de con, hm ? Très bien! Alors voyons lequel de nous deux l’est le plus. Avec tout ce que je sais sur toi, la question devrait être vite réglée.
Sur le courriel des employés, je lui ai envoyé un message qui disait à peu près ceci:
« Il parait que tu racontes des merdes à mon sujet au grand patron, et ce sans passer par les procédures des Ressources humaines? Ok alors ! Si c’est à ça que tu veux jouer :
Depuis que tu as commencé à draguer Hélène, chose interdite par les réglements de La Firme, elle envoie à Vicky des captures d’écran de vos conversations intimes. Vicky trouve ça drôle et a envoyé ça à plein de gens au travail, dont moi, en la qualifiant de salope. Et puisque je n’approuve pas qu’elle humilie une collègue et un chef de département auprès des employés de La Firme, j’ai cessé de la fréquenter. D’où le fait qu’elle frustre, d’où le fait qu’elle cherche à me faire perdre mon emploi. Et toi, t’as embarqué là-dedans à pieds joints. Félicitations !
Je ne voulais pas avoir à en parler, ni à toi ni au grand patron. Mais en même temps, quand un chef de département comme toi dépose plainte contre moi auprès de lui, et ce sans faire la moindre vérification, c’est ma carrière est en jeu. Tu m’obliges donc à tout lui dévoiler, captures d’écran inclus. Ce n’est pas comme si tu me laissais le choix.»
Je ne sais pas si c’est le cas partout. Mais ici, au Québec, il est formellement interdit à toute personne en position de pouvoir d’avoir des relations autres que professionnelles avec ses subordonnés. C’est pour éviter plusieurs problèmes sociaux et légaux : Harcèlement sexuel par chantage, favoritisme, partage de renseignements confidentiels, etc. Voilà pourquoi la relation entre Stéphane le chef d’équipe et Hélène membre de l’équipe devait rester secrète.
Le lendemain matin, une note de service annonça officiellement que Stéphane « a remis sa démission afin de poursuivre l’étape suivante de son plan de carrière. » Il avait beau tenter de sauver la face en feignant que c’était un départ volontaire, maintenant que j’avais tout révélé, on savait bien que c’était la Direction qui lui avait montré la porte. À cause de son attitude au travail, incluant celle qu’il a eu envers moi suite aux accusations mensongères de Vicky. (Tous les détails dans le billet Mon année 2019, 1 de 3.)
Parce que c’est ÇA, la personnalité et le comportement de quelqu’un qui sera porté à te dire joyeusement « Hostie qu’t’es con ! »
EXEMPLE 4 : Kevin le préposé.
Au printemps de l’année dernière, la résidence où je travaille a embauché un nouveau préposé. Et le hasard a voulu qu’il soit logé dans l’appartement voisin du mien.
Kevin est le genre de gars qui cherche à avoir l’attention. Et il le fait avec une forme d’humour que je qualifie d’agressante. Un jour, en réponse à une de ses blagues, je lui dis un truc amusant. Je ne me souviens plus de ce que c’était. Mais je ne risque pas d’oublier sa réponse de sitôt.
« Ha! Ha! Ha! Hostie qu’t’es con ! »
À partir de là, j’ai compris que de l’avoir comme collègue, et surtout comme voisin, ça n’allait pas être drôle. Et effectivement, il pouvait venir me déranger de deux à dix fois par jour. Ça pouvait être pour parler de n’importe quoi, ou bien pour me faire ses blagues idiotes. Par exemple, en faisant disparaître du linge que je faisais sécher. Ou bien en allant cacher mon vélo derrière mon auto.
Un jour, on a une nouvelle voisine, Danyka, qui est infirmière à l’hôpital. Pendant les trois semaines qu’elle habitera ici, j’ai pu avoir un peu la paix, puisque Kevin trouvera son voisinage bien plus intéressant que le mien. Mais dès qu’elle est partie, je suis redevenu sa cible.
Pour une raison que j’ignore mais qui m’a fait particulièrement chier, le CHSLD nous donna des horaires semblables. Donc, quand je suis au travail, je le subis. Et quand je suis chez moi, je le subis. Sur une période de deux semaines, son gros fun était d’arriver par surprise derrière moi et me crier dessus pour me faire sursauter. Et s’il y a une chose qui me rend agressif depuis toujours, c’est bien ça.
Est-ce que je vous ai précisé qu’il avait 46 ans ? Comme quoi la maturité n’a aucun rapport avec l’âge.
Seule la perspective de me retrouver avec un dossier judiciaire me retient de lui casser la gueule. Aussi, avant de poser un geste que je pourrais regretter (En fait, ce sont les conséquences du geste et non le geste lui-même qui me poserait problème) j’ai demandé à mon proprio s’il avait des logis libres ailleurs, que je puisse y déménager. Je lui ai expliqué pourquoi. Il me répond que non. Il m’apprend cependant que Kevin est la raison pourquoi Danyka l’infirmière n’est restée que trois semaines. À force de ne jamais pouvoir mettre un orteil dehors sans qu’il aille aussitôt la rejoindre, elle a fini par craquer.
Tel que j’en ai déjà glissé mot dans le premier de deux billets au sujet de mon ex-collègue Ariane, Kevin a fait d’elle la cible de son harcèlement sexuel. Lorsqu’elle porta plainte, j’ai appuyé son témoignage en écrivant à la direction un résumé de ce que vous avez lu ici. Kevin a aussitôt été renvoyé, ce qui l’obligea à quitter l’appartement le jour même, puisque le logis vient avec le contrat.
Je crois inutile de préciser que personne n’a regretté son départ.
Je pourrais ajouter encore d’autres exemples. Mais je crois bien que ces quatre-là suffisent pour démontrer que c’est ÇA, la personnalité et le comportement de quelqu’un qui sera porté à te dire joyeusement « Hostie qu’t’es con ! » À tout coup, cette personne toxique sera pour toi une source de problèmes. Je l’ai vécu assez souvent pour pouvoir affirmer que cette phrase est un Red Flag qui ne trompe jamais.
Il y a au moins une consolation du fait que, lorsque l’on regarde leurs agissements, on constate que le plus con des deux n’est jamais celui qu’ils prétendent.
EN CONCLUSION.
Depuis l’époque de Martine, je suis contre le flirt avec les collègues de travail. Mais il arrive parfois que je sois tenté de faire exception pour une personne exceptionnelle. Il y en a eu une comme ça, gentille, mignonne, qui me donnait l’impression qu’elle pouvait peut-être s’intéresser à moi.
Un jour, au travail, elle me lance une petite taquinerie. Devant mon air surpris, elle rit en me disant :
« C’est juste des blagues. Tu l’sais bien que j’aime t’agacer. »
Pour mes lecteurs Européens, il faut savoir qu’ici, au Québec, agacer peut vouloir dire taquiner. Mais le mot agace est aussi utilisé pour désigner une allumeuse, une femme qui s’amuse à exciter sexuellement un homme, mais qui ne voudrait jamais passer à l’acte avec lui. Et en ce moment, j’habite et travaille dans une région appelée La Gaspésie. D’où ma réplique calembourgeoise suivante :
« Oh, je l’sais bien que tu m’agaces. Après tout, nous sommes dans la capitale des agaces : l’Agace-pésie. »
Elle éclate de rire.
« Ha! Ha! Ha! Hostie qu’t’es con ! »
Ces paroles me font l’effet d’une douche froide. L’attirance que je ressentais jusque-là pour elle disparaît aussi sec. Fort de mon expérience avec toutes les personnes qui m’ont adressé cette phrase par le passé, j’ai compris qu’il valait mieux que je garde mes distances avec cette femme. Je ne sais pas ce qu’elle me ferait subir. Mais je préfère ne jamais avoir à l’apprendre.
Depuis, lorsque je m’adresse à elle, c’est toujours en rapport à notre milieu de travail, et avec sérieux. Et lorsqu’elle me lance des taquineries (Ce qui est de plus en plus rare maintenant), je réagis en souriant, mais sans en rajouter. De toute façon, elle n’a jamais manifesté d’intérêt pour moi. Et c’est très bien comme ça.
Lorsque je coupe brusquement de ma vie ceux qui me manquent de respect, on me pose parfois les questions suivantes : Pourquoi est-ce que je ne dis pas à la personne que ses paroles m’offensent ? Que je ne tolèrerai pas ce manque de respect ? Et que je lui serais gré de ne pas recommencer ? La réponse est simple : Parce que les gens agissent toujours en accord avec leur nature profonde. Demander à cette personne de me respecter, ce serait lui demander d’agir contre sa nature. Or, personne ne peut changer sa nature. On ne peut que la dissimuler. Si tu lui demandes de ne plus te manquer de respect, vrai, elle peut le faire. Mais le fait qu’elle n’exprime pas le mépris qu’elle ressent pour toi, ça ne change rien au fait qu’elle ressent du mépris pour toi. Un jour, il y aura entre vous un accrochage, réel ou né de son imagination. C’est inévitable. À ce moment-là, elle te déversera sans la moindre retenue le tsunami des sentiments négatifs qu’elle a si longtemps retenu et accumulé contre toi.
Ce n’est pas pour rien qu’existe le proverbe « Chassez le naturel, il revient au galop. » Tôt ou tard, sa facade va craquer, et tu réaliseras que tu auras perdu ton temps en illusions, à t’imaginer qu’il y avait du respect là où il n’y avait que du mépris.
Parce que c’est ÇA, la personnalité et le comportement de quelqu’un qui sera porté à te dire joyeusement « Hostie qu’t’es con ! »
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Y’A LIENS LÀ.
Voici les liens vers les billets auquel je fais référence dans cet article.
Ma courte carrière en design animation 3D. Si ma carrière fut courte, le billet est long, car j’y résume ma relation avec Carl, amicale comme professionnelle.
Mon année 2019, 1 de 3. Je dois avouer que je ne me suis jamais donné la peine d’écrire les parties 2 et 3. Mais celle-ci est consacrée à ma relation avec Vicky, et tous les problèmes qu’elle a pu causer au bureau. Et pas juste à moi. Par ses agissements, ce sont cinq personnes qui y ont perdu leur emploi.
Le premier de deux billets au sujet de mon ex-collègue Ariane. Elle a beau avoir été victime du harcèlement de Kevin, elle n’en était pas blanche comme neige pour autant. Ce n’est pas pour rien que cette première partie s’intitule Une amitié parsemée de Red Flags.
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