Un rendez-vous traumatisant

Aujourd’hui, puisque je vous propose un long texte, je vais commencer par la conclusion, au cas où vous seriez trop impatient de savoir où je veux en venir:

EN CONCLUSION: Oubliez tout ce que vous savez au sujet du lien entre la personnalité et le look. Les réalités de la vie à ce sujet sont :

  • Une belle fille peut être bitch avec les gars à cause que le pouvoir que sa beauté lui apporte sur les hommes lui est monté à la tête.
  • Tout comme une belle fille peut être gentille avec les gars parce que sa beauté la rend heureuse et rend également aimables les gens qui l’entourent.
  • Une fille laide peut être une bitch avec les gars parce qu’elle ne s’aime pas elle-même à cause de son physique.
  • Tout comme une fille laide peut être gentille avec les gars parce qu’elle veut être aimée malgré son physique.
  • Tout comme la personnalité peut n’avoir absolument rien à voir avec le physique.
  • C’est la même chose sur le plan sexuel.
  • C’est la même chose en inversant les sexes.

Maintenant qu’on a la morale de l’histoire, passons à l’histoire elle-même. Il s’agit d’un rendez-vous traumatisant que j’ai vécu à l’époque où internet faisait ses débuts dans nos foyers.

1998. J’avais 30 ans. Je me tenais sur un site appelé La Jasette, sur la page web de l’émission Pignon sur Rue, le premier show réalité du Québec, mais qui avait passé à peu près inaperçu parce que diffusé sur Télé Québec, donc non-promotionné par l’empire Québécor.

Sur ce site de jasette, une fille de 28 ans du nom de Dominique me drague. On se jase une coupl’ de semaines. Elle est sympathique et on s’entend bien. On finit par se suggérer une rencontre.

À l’époque, à part pour les sites de rencontres, peu d’endroits demandaient une photo ou un avatar dans ton profil. Je ne savais donc pas de quoi elle avait l’air, et elle non plus à mon sujet. Encore peu de gens avaient un scanner ou un moyen de se prendre digitalement en photo. On s’était cependant décrits pour s’assurer qu’on se reconnaisse.

Je propose un plan de match pour la mettre à l’aise: On se rencontre au métro, on va souper au resto, on parle, puis on rentre chacun chez soi. Si on s’est plu, tant mieux, on se le dira sur MSN et on va plus loin dans notre relation. Sinon, y’a pas de malaise ni obligations et on reste amis.  Je n’ai pas précisé que si on se plaisait ce soir-là qu’on pouvait très bien passer au lit après le souper, mais ça me semblait aller de soi que si on est victime d’un coup de foudre réciproque drette-là, ce serait idiot de remettre ça à plus tard.

Le jour de la rencontre, je me pointe à la station de métro choisie. Elle y est déjà. C’est elle qui me reconnaît en premier. C’est là que j’ai mon premier turn-off.  Elle m’avait bien dit qu’elle était un ti-peu ronde. J’étais bien ok avec ça. Par contre, elle aurait pu me préciser que c’était une géante de plus de six pieds avec des épaules comme un joueur de football. Je ne fais que 5’7″ et j’étais loin d’être un athlète. Et bien qu’elle était quand même trop petite pour souffrir de gigantisme, elle en avait quand même quelques caractéristiques physiques, comme le front large, le menton surdéveloppé et un sourire qui montre deux fois plus de gencives que de dents. Je sais bien que c’est pas de sa faute et qu’on est comme on est, je ne peux m’empêcher d’avoir un mouvement de recul, mental tout le moins. À ce moment là, bien que je n’ai pas baisé depuis un bon moment, je réalise que finalement je pourrais très bien attendre encore un peu.

Tandis que l’on marche vers le resto en jasant, j’ai l’impression d’être un hypocrite.  Je sais bien ce que c’est, que de me faire mettre de côté pour mon apparence.  J’ai assez souffert de ça avant mes 25 ans, à l’époque où j’étais si maigre qu’on disait que j’avais l’air d’un sidéen en phase avancée. Et aujourd’hui, en la trouvant physiquement repoussante, je lui fais à elle ce que j’ai toujours reproché aux autres de me faire.  Moi, le gars qui a toujours dit que la vraie beauté est intérieure.  Je me ressaisis donc, en me disant que je devrais plutôt mettre en pratique ce que je prêche.

On entre au resto et on s’assoit à une banquette, face à face. À l’heure qu’il est, il n’y a que trois autres tables d’occupées. En attendant la serveuse, elle commence à me jaser au sujet des études.

ELLE: T’as étudié dans quoi?
MOI: Lettres, pour me diriger dans…
ELLE: BON! Un autre loser qui savait tellement pas quoi faire de sa vie qui s’est allé en Arts et Lettres.
MOI: Euh… Mais non, je sais ce que je veux faire.
ELLE: Ben oui: Être su’l’BS comme tous les autres diplômés du Cégep du Vieux Montréal.
MOI: Je ne suis pas allé au Cégep du Vieux.
ELLE: Attend… T’as même pas été capable de te faire accepter au Cégep du Vieux? LE cégep qui prennent tout l’monde, même les plus losers!? Même eux-autres, y’ont pas voulu de toi!?
MOI: J’ai jamais appliqué là, chus allé à André Laurendeau.
ELLE: Pourquoi t’es allé là?
MOI: C’était celui l’plus proche de chez moi.
ELLE: Attend… T’as choisi ton cégep non pas en fonction de leur spécialité, mais bien pour marcher moins loin? Tu joues ton avenir complet pour une raison aussi épaisse? C’est donc ben cave!
MOI: Y’ m’semblait que l’Cégep du Vieux, c’tait pour les losers, que tu disais.
ELLE: J’ai dit que s’en aller en Arts et Lettres c’était loser, mais tant qu’à faire un choix de vie loser, c’est déjà moins loser quand tu vas à l’école qui se spécialise dans ce que tu veux faire.

Huh? C’est quoi cette attaque qui sort de nulle-part? J’ai le sens de l’humour et de l’autodérision et je sais que pour certaines personnes, insulter les gens est une forme maladroite d’humour utilisée, disent-ils, pour détendre l’atmosphère. N’empêche que je me demande bien ce qu’elle essaye d’accomplir en insistant pour prouver que mon choix d’études et de carrière fait de moi un loser su’l’BS. Surtout que je travaillais à l’époque au centre d’appel de la page web d’Air Canada, avec un très bon salaire, et elle le savait.

La serveuse arrive. Elle prend d’abord la commande de Mam’zelle, puis se tourne vers moi. Je lui dis:

MOI: Je vais prendre un club sandwich avec frites, avec un Diet Pepsi, s’il vous plaît.

Dominique fait alors quelque chose à laquelle je ne me serais jamais attendu de la part d’une adulte: Elle répète ce que je viens de dire, avec une voix niaiseusement nasillarde:

ELLE: « Ne vas pnende un cnub sanwitss avec fnites, avec un Diet Pepsi, s’in vous pnaît. »... Quétaine jusque dans son choix de bouffe.
MOI: Euh… C’est parce que, me semble que le but premier quand on est dans un resto, c’est de manger quèqu’chose qu’on aime, et non essayer d’impressionner l’autre.
ELLE: Pfff… T’as rien pour impressionner personne, mon pauvre p’tit gars.

Le serveuse finit de prendre ses notes, me dit « Ok! » et repart en faisant semblant de rien. Mais dans un métier où il est de bon ton de sourire aux clients et d’être un peu plus jasante que ça, c’est justement le fait qu’elle faisait semblant de rien qui démontrait le malaise. Je me doute bien qu’elle est allé raconter ça aux autres employés, parce que pour le reste de la soirée, à chaque fois que je levais la tête pour regarder autour, il y en avait toujours un ou deux, au loin, en retrait, debout, immobiles, qui regardaient dans notre direction. Ils n’ont pas dû être déçus de la suite.

J’ai fait quelques tentatives de détourner la conversation vers elle, histoire qu’elle me lâche un peu. Voici les deux exemples dont je me souviens du foirage que ça a donné:

MOI: Tu travailles dans quoi?
ELLE: En quoi ça te regarde?

MOI: Tu restes dans quel coin?
ELLE: Pas d’tes calice d’affaires. C’est notre première rencontre, j’te connais pas, je l’sais pas quel genre de gars que t’es.  M’as pas donner mon adresse à un violeur potentiel.

Et ça continue comme ça, jusqu’au moment où elle décide de donner un virage sexuel à la conversation. Elle le fait avec cette question:

ELLE: T’as-tu déjà baisé avec des gars?

Et voilà! LA conversation classique que j’ai eu à subir des dizaines de fois par le passé. Je la connais tellement que je peux la réciter par coeur.  Et c’est parti pour un autre tour:

MOI: Non, je ne suis pas gai.
ELLE: Comment tu le sais?
MOI: J’ai couché avec 20 filles, zéro gars, et j’ai 4 enfants
ELLE: Avoir des enfants, c’est pas une preuve. Tu peux être bisexuel.
MOI: Non, chu hétéro.
ELLE: Tu peux pas en être sûr à 100%.
MOI: Ben oui j’peux. Je sais que j’aime les femmes, et je sais ce que je n’aime pas les hommes. Par conséquent, je sais que chu hétéro.
ELLE: Comment tu peux savoir que t’aimes pas ça si tu l’a jamais fait?
MOI: Je le sais parce que les hommes ne m’attirent pas.
ELLE: Ça veut pas dire que t’aimerais pas ça.
MOI: J’aimerais pas ça parce que l’idée de me faire toucher par un homme dans un but sexuel, c’est suffisant pour me faire perdre ma libido. Je me souviens de la première fois où je me suis retrouvé dans une soirée orgiaque. Pour la première fois de ma vie, ce soir là, j’ai eu des problèmes d’érection. La présence d’autres gars tout nus me dérangeait.
ELLE: Je trouve que tu te défend beaucoup. Qui c’est que t’essayes de convaincre ici? Moi, ou bien toi-même?

Vous voyez le genre de mentalité?  Peu importe ce que tu leur dis, à ces filles-là, rien ne leur fera changer d’idée à ton sujet. Si tu ne nies pas, c’est parce que tu l’es. Si tu nies, c’est parce que tu essaye de cacher que tu l’es.

L’expérience m’a appris une chose importante dans ce genre de situation: Quand une fille insiste à mort comme quoi tu es bi, si tu ne veux pas gâcher la soirée, alors dis-lui ce qu’elle veut entendre. La date ayant déjà assez mal commencé comme ça à mon goût, ça ne me tente pas d’en rajouter en la contrariant. Je lui dis alors ce qu’elle veut entendre.

MOI: En fait, oui, maintenant que j’y pense, c’est arrivé une fois, quand j’habit…

Elle fait immédiatement une moue de dégoût et m’interrompt en disant:

ELLE: YARK! T’es ben dégueulasse!

Eh oui!

Contrairement à toutes celles avec qui j’ai eu cette conversation par le passé, l’insistance de Dominique à me faire avouer une relation fifosexuelle, ce n’était pas pour tester mon ouverture d’esprit. C’était juste dans le but de pouvoir me descendre verbalement encore une fois.  J’ai déjà subi des attaques totalement gratuites par le passé, mais c’était la première fois qu’on prenait la peine de mettre autant d’effort pour me tendre un tel piège. 

Rendu à ce point-là de la soirée, « je veux baiser cette fille » était la dernière chose que j’avais en tête, tout de suite en dessous de « je me masturberais bien non-stop pendant huit heures avec du papier sablé à gros grains, avec du tabasco comme lubrifiant. »  Ça serait probablement moins pénible.

J’ai enduré le reste du souper tout en restant poli et amical parce que ma maman m’a appris qu’en public vaut mieux agir en être civilisé que de faire scandale.  Ça a l’avantage de démontrer, ne serait-ce que passivement, lequel de nous deux est irréprochable, et lequel est un total trou de cul. Malheureusement, beaucoup de gens abusifs confondent ma patience pour de la soumission, d’où gros scandale inévitable lors de ma défense et/ou contre-attaque et/ou retraite.

Quand finalement nous sortons du resto, elle me dit la dernière chose à laquelle je m’attendais d’entendre:

ELLE: J’reste à côté, tu viens-tu?

QUOI? 

Non mais sérieusement, là… La fille a passé l’heure et demi de notre rencontre à rire de moi, me rabaisser, m’insulter, me tendre des pièges pour m’humilier… Et elle s’attend ensuite à ce que j’aille la récompenser en lui donnant du sexe? Fuck that!  Ou plutôt: DON’T fuck that, EVER!  Je n’ai jamais compris la logique derrière la mentalité « Puisque tu m’agresses, je te respecte et te désire », alors je ne vais certainement pas y adhérer. Le faire confirmerait hors de tout doute que je suis bien le cave qu’elle n’a pas arrêté de chercher à prouver que je suis. 

De toute façon, le plan de la soirée que j’avais proposé, et qu’elle avait accepté, était que l’on se rencontre, qu’on jase, qu’on se quitte, et qu’on se dise ensuite VIA INTERNET si on s’est plu ou non. C’est à ça que je m’accroche pour décliner son offre.

MOI: Euh… Merci, mais je vais m’en tenir au plan.
ELLE: Ben là…!? C’est quoi la joke? C’est-tu à cause de c’que j’t’ai dit au resto? T’es donc ben fif, estie.

Heille, c’est bandant, ça, encore!

Je lui ai dit que comme, suivant le plan original, je ne m’attendais pas à ce que l’on passe la soirée ensemble. J’ai donc prévu d’autres trucs pour la soirée avec des amis qui m’attendent. C’était faux, bien sûr. Revenu chez moi, je me suis logué et je l’ai bloquée là où je le pouvais, et ignorée partout ailleurs.

Et c’est ainsi que j’ai appris que si la beauté véritable est à l’intérieur, alors il y a des gens qui sont beaucoup plus laids qu’ils en ont l’air. C’est sûr que j’aurais pu essayer de comprendre pourquoi elle agissait ainsi. Mais voilà, j’étais sa date et non son psy.  Et franchement, ça ne me tentais pas de le devenir.

Et c’est pour toutes ces raisons que cette soirée qui s’enlignait pour se conclure sexuellement fut la rencontre la plus turn-off de toute ma vie de célibataire de moins en moins endurci.

Pourquoi agissait-elle ainsi? Selon le cliché, on aurait pu s’attendre à ce qu’une grosse laide soit gentille. Or, que les choses se passent ainsi en général ne signifie pas qu’elles se passent ainsi tout le temps.   Qui sait, peut-être que, consciemment ou non, elle se disait: « Chus grosse, chus lette, fa que si en plus chus chiante pis que le gars y survit, c’est probablement l’homme de ma vie. » Ça expliquerait son offre pour passer ensuite chez elle.

Ou peut-être que, s’étant fait niaiser toute sa vie par les gars pour son physique, elle a développé le réflexe d’attaquer en premier en s’attendant à ce que le gars la repousse juste à la voir. Ça expliquerait son invitation de l’après-repas. Elle a vu qu’elle m’avait mal jugé et elle a essayé de rattraper le coup.

Ou peut-être que, incapable d’assumer son physique, elle avait besoin d’une meilleure excuse pour s’expliquer ses rejets. Comme ça, au lieu de se dire « Il ne m’aime pas car je suis grosse et laide », elle peut prétendre qu’ « Il ne m’aime pas car c’est un p’tit crisse de susceptible frustré. »  Il est vrai que, lorsqu’ils sont souvent mis à l’écart, certaines personnes ont besoin de faire semblant que c’est délibéré de leur part.  Ça leur donne l’illusion qu’ils sont en contrôle sur la situation.

Ou peut-être que je perds mon temps à essayer de lui trouver des excuses, et qu’elle était juste vraiment bitch dans sa nature profonde. Ce qui signifie que j’ai eu d’autant plus raison de décliner son offre. Quand une personne cherche juste à rire de toi en t’attaquant sur tous tes aspects possibles, c’est vraiment courir après l’humiliation que d’aller ensuite se mettre délibérément tout-nu devant elle.

Enfin, pour répondre à la question que vous vous posez tous:

Pourquoi ai-je choisi d’endurer ça?  J’avais deux raisons.  Quand je me suis rendu compte qu’elle tournait au négatif tout ce que je dis, j’ai compris qu’elle faisait exprès. Je me demandais quel était son but. Et surtout, j’étais curieux de voir jusqu’où elle pouvait aller si je restais impassible, sans frustrer ni me plaindre.

Et la seconde raison, c’est que dans ce genre de situation, il est impossible pour un gars de s’en tirer sans taches. Si tu es patient, alors tu es un loser désespéré mou pas d’couilles pas d’colonne.  Mais si tu perds patience en l’engueulant et/ou en partant, alors voilà, t’es un gros frustré qui fait sa crise de beubélala parce que la fille n’a pas l’air de s’enligner pour coucher avec toi.  Alors tant qu’à mal paraître, peu importe ce que je fasse, aussi bien profiter du repas.  C’est une maigre compensation, mais c’est déjà ça.

13 réflexions au sujet de « Un rendez-vous traumatisant »

  1. T’es mon idole d’avoir toffé le repas. Mon idole.

    (Elle veut pas donner son adresse à un violeur potentiel, mais elle invite le violeur chez elle après le souper. Vous voyez les enfants? Ceci est un exemple de comportement judicieux qui permet d’éviter les attaques éventuelles de prédateurs sexuels…)

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    • Ben, tu vois, après avoir vu comment je me laissais fesser dessus sans réagir, sans même avoir une lueur meurtrière dans le regard, elle a bien dû voir que j’étais inoffensif.

      …mais ça ne voulais pas dire pour autant que je n’étais pas inoffensé. Voir qu’elle pensait quand même que j’allais être attiré par elle ensuite… Sérieux, après cette soirée là, si elle avait été la dernière femme sur terre, la race humaine s’arrêtait là!

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  2. Crisse de folle… J’sais pas comment t’a pu endurer le souper, moi j’y aurais assez vite mis fin… Sitôt l’attaque du loser, tu vois ben que c pas une fille trop trop fréquentable mettons… Ish.

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    • En plus des raisons mentionnées dans mon texte, au sujet de pourquoi je ne réagissais pas (Patience et politesse), je me suis rendu compte assez vite que cette fille semblait tripper fort sur la provocation pour essayer de me faire réagir. J’étais curieux de voir jusque où elle était capable d’aller si je ne rentrais pas dans son jeu.

      Sinon, pourquoi suis-je resté? Eum… J’avais faim?

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  3. La patience et la politesse selon moi ça va dans les deux sens… J’ai beau être patiente et polie, je resterais pas non plus à me faire descendre de la sorte. J’avoue que de vouloir savoir jusqu’où elle irait c une raison, mais en tout cas je me serais jamais imposé ça, aie aie aie. ça va ben dans la catégorie des dates traumatisantes en tout cas, et c’est un (gros) euphémisme… t’aurais dû participer au concours de la pire date sur le blogue du dateur en serie, j’pense que tu aurais gagné de façon unanime… j’ose juste espérer que cette fille a changé d’attitude dans ses dates avec le temps! ish…

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  4. Je trouve ça super triste, bon sang. En fait je suis en train de me faire l’entièreté de ton blog et ma perception des relations humaines en prend un sacré coup !
    Cela dit, je dois aussi dire que je me marre bien – pas de ton infortune en général, encore que tu aies souvent été peu verni – mais ta plume est sympa. Je continue ma lecture, u make my sunday !

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  8. Lorsque une femme propose que tu sois gai c’est qu’elle te teste.

    Idée de réponse (avec une qui le mérite) : OK Ok, je vois ton raisonnement, les homos sont sexys, je suis sexy donc peut-être que je suis homo ? Et bien non !

    Ou « Oui, mais avec toi je veux bien faire des folies  » Enfin je pense qu’avec cette Dominique pas trop ^.^

    Je plains son pauvre mari…

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  9. Non mais quel rendez-vous horrible !
    C’est dingue d’être méchant à ce point la…

    Petit apparté.. : 2 mots que vous utilisez sont aussi utilisé ici en Belgique : cave et jaser 😀

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